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Canton de Saint-Bonnet-le-Château entre Forez et Velay ; Loire

Couverture du livre « Canton de Saint-Bonnet-le-Château entre Forez et Velay ; Loire » de Thierry Monnet et Bernard Ducouret aux éditions Lieux Dits
  • Date de parution :
  • Editeur : Lieux Dits
  • EAN : 9782110906700
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Aux confins du Forez, du Velay et de l'Auvergne, le canton de Saint-Bonnet-le-Château correspond à une vieille terre de contact.
C'est ainsi que selon les périodes ou les paroisses, l'architecture religieuse est tantôt d'inspiration vellave, comme dans l'ancien prieuré roman de Rozier, tantôt... Voir plus

Aux confins du Forez, du Velay et de l'Auvergne, le canton de Saint-Bonnet-le-Château correspond à une vieille terre de contact.
C'est ainsi que selon les périodes ou les paroisses, l'architecture religieuse est tantôt d'inspiration vellave, comme dans l'ancien prieuré roman de Rozier, tantôt forézienne, comme dans les sobres parties gothiques des églises de Merle ou Saint-Hilaire. Au cours du XIXe siècle, l'influence de Saint-Etienne finit par s'imposer et l'on fait appel aux meilleurs architectes stéphanois pour la reconstruction de certaines églises.
A toutes les époques, la religiosité s'exprime également par la multiplication des croix, qui marquent le paysage.
Ces frontières provinciales et épiscopales se sont établies sur un haut plateau granitique largement boisé : l'architecture rurale, d'où ressortent quelques robustes maisons fortes, est à l'image de ces terroirs difficiles de moyenne montagne.
Par sa position stratégique, Saint-Bonnet-le-Château comptait déjà parmi les plus puissantes seigneuries du Forez au XIIe siècle.
A la fin du Moyen Age, la ville a bénéficié du passage de la route Lyon-Toulouse, ce qui a stimulé le commerce et l'activité métallurgique : de nombreuses façades en pierre de taille, au décor soigné, en témoignent encore aujourd'hui. On chercherait en vain le château éponyme, dont le site est occupé par l'ancien couvent des ursulines, remarquable pour le décor et le mobilier XVIIe siècle de sa chapelle.
La collégiale, qui domine la ville, abrite la plus riche collection d'ornements du département, un très bel ensemble de peintures murales dans la chapelle basse, ainsi qu'une bibliothèque riche de nombreux incunables, qui évoque une vie culturelle jadis florissante. La croissance de la ville s'est accompagnée aux XIXe et XXe siècles d'un abandon progressif des quartiers anciens, ce qui nous vaut de conserver un ensemble urbain exceptionnel, dont on perçoit de loin la silhouette défensive.

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