Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Hassan Massoudy est calligraphe. Un calligraphe du XXe siècle. Il a écrit son livre comme un ouvrier parle de son travail, de ses outils. Le roseau. Le fer qui le coupe. L'encre et ses recettes. Les matériaux qui feront la lettre tantôt gravée, sculptée, incrustée, modelée, assemblée, coulée, tissée, brodée, peinte, tantôt écrite sur ce papier lustré de talc et de blanc d'oeuf, que les Arabes ont employé dès la fin du ville siècle, de Samarcande à Jativas. La naissance de la ligne. Le point, soit diacritique, soit mesure, soit ornement. Le code : géométrie de la lettre qu'il faut respecter et ne pas respecter. Les styles, nés des mutations historiques du monde musulman. L'histoire de la calligraphie partout présente, toujours vécue, qui rend les livres scientifiques séduisants. Qui occupe les lieux du pouvoir : les mausolées, les palais, les mosquées, et, intimement mêlée au nom du donateur, se développe sur le porche, la coupole, le minbar, le mihrab. Qui s'affiche dans la rue et s'insinue dans la vie quotidienne : les vêtements, une bague, l'assiette, le moindre dinar, et, aujourd'hui, les reproductions photographiques et imprimées, le néon... C'est un livre pratique, et c'est un livre de plaisir. Pour le plaisir des yeux. Il se termine par quinze oeuvres de Hassan Massoudy, preuves que la calligraphie arabe est un art vivant.
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