Premières chroniques, premiers avis, et déjà des auteurs et des autrices à suivre...
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Premières chroniques, premiers avis, et déjà des auteurs et des autrices à suivre...
Construction originale pour ce thriller choral bien compacté qui monte en puissance, rythmé par des chapitres de deux pages dédié à la parole de chaque protagoniste, de courts monologues dévoilant ainsi leurs vies et l’entourage géographique de leurs habitats en Alaska où le climat hivernal se montre particulièrement inhospitalier.
Quand tout le monde se calfeutre et sécurise sa maison, une jeune femme et un enfant sortent dehors alors qu’un blizzard s’invite dans la région. Le temps pour la jeune femme de relacer une de ses chaussures, l’enfant a disparu !
Les habitants du hameau, cinq hommes vont partir à leur recherche dans un environnement sauvage, rude, glacial, dangereux et violent que l’auteur brosse avec brio. L’inquiétude est palpable.
Au fil des pages, l’histoire secrète de chacun se dévoile pour former un tout dans une intrigue au suspens soutenu.
En plus, l’auteur arrive à donner un relief par petites touches bien serties, de divers états psychologiques dont sont habités les uns et les autres, que ce soit l’état post-traumatique des GIs revenus du Vietnam ou d’Irak, des zombies drogués de New York, l’Amérique virile et puritaine ou encore de l’état dévastateur des victimes de pédophilie, de liens filiaux malheureux, de gens perdus, de paternité, de fuite, de tourmente, de culpabilité mais aussi de l'infime lueur d'espoir au bout des tunnels…
Original, maitrisé, captivant, ce bouquin est une absolue réussite !
Un premier livre (il me semble) très réussi, on progresse dans la compréhension comme les personnages dans le blizzard. On croit voir, on entrevoit des bribes qui se complètent petit à petit, de loin en loin dans un récit tourbillonnant au fil des locuteurs.
La neige recouvre tout ou presque, tout semble pur et propre mais ce n'est qu'apparence. En parlant d'apparence, voilà ce qui m'a gêné, je n'ai pas réussi à me représenter les personnages physiquement. J'aime me faire une image mentale des protagonistes et là, pas moyen. Peut-être est-ce voulu, ou cela vient de moi.
Quoiqu'il en soit, je recommande ce livre court et tendu, écrit par une Rennaise qui plus est.
Mon premier coup de coeur de l'année. le rythme est volontairement lent, comme la progression des personnages dans ce blizzard. Mais on ne s'ennuie pas car on est très vite happé par ce huis clos glacé.
Une très belle réussite pour ce premier roman.
Dans une région reculée de l'Alaska ("ce pays perdu où vous oubliez jusqu'à ce que vous étiez avant"), vivent Benedict, Bess, Thomas, Freeman, Cole et Clifford.
Thomas, le petit garçon, et Bess sortent en plein blizzard. Il lâche la main de Bess et disparait .
Durant la recherche de Thomas, l'auteur nous parle de chacun des personnages avec leurs secrets, leurs tourments, leur vie d'avant, leurs choix.
J'ai adoré l'histoire, le style d'écriture et le phrasé de l'auteur.
Un enfant disparaît juste le temps de refaire un lacet, il lâche la main de Bess.
L’histoire se passe en Alaska, en pleine tempête de neige.
Un par un les personnages prennent la parole et on apprend qu’on n’atterrît par hasard dans un bout du monde aux conditions extrêmes qui fait de la vie quotidienne un enfer.
Au fil des chapitres brefs et se nous projettent dans la tête des personnages on y lit leurs faiblesses, leurs erreurs, leurs tourments et pour certains leurs noirceurs.
Pourquoi Bess est elle sortie avec le gosse alors que la tempête de neige fait rage et qu'on n'y voit à peine à quelques pas ? Elle a lâché sa main pour renouer un lacet, et le petit a disparu.
Ils sont trois à se lancer à la recherche du gamin : Bess, qui tente de suivre sa trace dans la tempête ; Benedict, le père de l'enfant, et Cole, un vieil ami de la famille, qui se lancent à la recherche de Bess et du gosse, ignorant qu'ils sont séparés.
Cette plongée dans le blizzard est aussi pour eux une plongée dans leur passé.
"La force naît de l'adversité et des souffrances " (Paul Ohl/"Katana"). Cette citation d'un romancier québécois illustre parfaitement "Blizzard", y compris le dénouement du roman. Car des épreuves, Bess et Benedict ont dû en surmonter, chacun de leur côté, avant de se rencontrer et de se réunir autour du gosse. Sans oublier l'énigmatique Freeman. Et ce sont ces victoires sur l'adversité qui leur ont donné la force de caractère nécessaire pour ne pas renoncer, pour se battre jusqu'au bout afin de retrouver et protéger l'enfant égaré dans la tempête.
Cette force, l'autrice a su parfaitement la restituer, avec des mots simples, des phrases plutôt courtes et des chapitres qui le sont bien plus encore. On y entend, tour à tour, les voix de Bess, de Benedict, de Cole et de Freeman. On vit avec eux cette quête éperdue dans le blizzard, et ces retours dans leur passé. L'écriture est à la hauteur du caractère des protagonistes !
L'intrigue est de plus habilement conduite. On peut longtemps se demander ce qui justifie une telle juxtaposition de personnages. Mais dans les dernières pages, tout s'explique. La cohérence du récit devient limpide.
Un très beau premier roman.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/08/11/blizzard-marie-vingtras-points-un-tres-beau-premier-roman/
Elle lui a lâché la main en plein blizzard et le petit garçon de 10 ans est introuvable.
Les quelques habitants du lieu vont, ou pas, partir à la recherche de la femme et l'enfant.
Nous allons suivre le cheminement des pensées de chaque protagoniste.
Que de douleurs, de traumatismes d'enfance, d'espoirs déçus et de violence.
Personne ne sortira indemne de ce huis-clos.
Les chapitres sont brefs, percutants et l'écriture ciselée.
Encore un prix des libraires mérité.
Si vous avez besoin d'un peu de fraîcheur et que vous ne connaissez pas encore ce livre, c'est le moment.
En plein blizzard, Bess a lâché la main du petit, quelques secondes d'inattention et les voilà tous les deux perdus dans la tempête. Mais que faisaient-ils dehors à affronter les éléments ? Constatant leur disparition Benedict part chercher Cole et se lance à leur recherche, mais ils en ont bien conscience, il est peut-être déjà trop tard.
Je n'avais pas spécialement repéré ce roman lors de sa sortie, mais je ne regrette pas de m'être lancée.
Au cœur de la tempête de neige, on partage tour à tour les pensées de Bess qui a perdu l'enfant, de Benedict et Cole qui les recherchent et de Freeman isolé chez lui. La question s'impose à nous : pourquoi se sont-ils retrouvés dans cette région si inhospitalière ? Si Benedict y est né, qu'est-ce qui a pu pousser les autres à fuir si loin de la civilisation ? Au fil des chapitres, courts et rythmés, le voile se lève un peu et alors que la tempête faiblit, un frisson nous envahit, il est certain que personne ne ressortira indemne du blizzard.
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