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Berezina

Couverture du livre « Berezina » de Sylvain Tesson aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070466771
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

« Il y a deux siècles, des mecs rêvaient d'autre chose que du haut-débit. Ils étaient prêts à mourir pour voir scintiller les bulbes de Moscou. » On connaissait le goût de Sylvain Tesson pour l'aventure, les voyages et la Russie. On le découvre féru d'histoire et passionné par la figure de l'un... Voir plus

« Il y a deux siècles, des mecs rêvaient d'autre chose que du haut-débit. Ils étaient prêts à mourir pour voir scintiller les bulbes de Moscou. » On connaissait le goût de Sylvain Tesson pour l'aventure, les voyages et la Russie. On le découvre féru d'histoire et passionné par la figure de l'un de ses grands conquérants, Napoléon.
Tout commence en 2012 : pour commémorer le bicentenaire de la retraite de Russie, Sylvain Tesson propose à Cédric Gras de refaire le périple de la Grande Armée. De Moscou aux Invalides, les deux comparses parcourent plus de 4000 km en side-car. Et ces Grognards modernes de méditer sur la gloire, le courage et l'honneur passés, face à un monde contemporain pétri d'individualisme.

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Avis (19)

  • J’aime beaucoup Sylvain Tesson donc j’ai mis 4 étoiles mais je n’ai pas réussi à rentrer dans ce Livre. Et au final, je ne l’ai pas terminé...

    J’aime beaucoup Sylvain Tesson donc j’ai mis 4 étoiles mais je n’ai pas réussi à rentrer dans ce Livre. Et au final, je ne l’ai pas terminé...

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  • 4OOO kilomètres en plein mois de décembre entre Moscou et Paris, 5 copains sur des motos OURAL ne dépassant pas le 80 km/h. Un pari fou sur les traces de l'empereur Napoléon, un pari réussi.
    Ce n'est pas le livre de Sylvain Tesson que je préfère, il n'en est pas moins agréable à lire,...
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    4OOO kilomètres en plein mois de décembre entre Moscou et Paris, 5 copains sur des motos OURAL ne dépassant pas le 80 km/h. Un pari fou sur les traces de l'empereur Napoléon, un pari réussi.
    Ce n'est pas le livre de Sylvain Tesson que je préfère, il n'en est pas moins agréable à lire, combinant la grande Histoire avec l'épopée de ces 5 copains.

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  • Un bon Tesson.... mais pas le meilleur. On sent la jubilation du gamin qui réalise un de ses rêve... pour autant la musicalité de l'écriture ne fonctionne pas aussi bien que dans ces autres romans.

    Un bon Tesson.... mais pas le meilleur. On sent la jubilation du gamin qui réalise un de ses rêve... pour autant la musicalité de l'écriture ne fonctionne pas aussi bien que dans ces autres romans.

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  • Moscou-Paris en side-car en suivant le trajet de la retraite de Russie.
    Le plaisir de lire ce livre de Sylvain Tesson est réel. Et pourtant à bien y réfléchir le sujet n’est pas facile.
    J’y a découvert l’horreur, le cauchemar enduré par les grognards pendant cet épisode finalement tragique de...
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    Moscou-Paris en side-car en suivant le trajet de la retraite de Russie.
    Le plaisir de lire ce livre de Sylvain Tesson est réel. Et pourtant à bien y réfléchir le sujet n’est pas facile.
    J’y a découvert l’horreur, le cauchemar enduré par les grognards pendant cet épisode finalement tragique de l’épopée napoléonienne. Le froid, la faim, la violence. C’est en fait cela que j’ai retenu de ce livre. Ce livre est beaucoup moins intimiste que l’Axe du loup ou Dans les forêts de Sibérie.
    C’est finalement la description de ce drame qui préfigure le déclin de l’Empire.
    J’aime l’Histoire, ce livre m’a plu mais de Sylvain Tesson je préfère, de loin, les deux cités plus haut quand il nous décrit ses pérégrinations et ce qu’il en ressort au fonds de lui.

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  • Il faut s’appeler Sylvain Tesson pour imaginer une telle randonnée ! Pas moins de 4 000 km dans des conditions plus que précaires… mais en sachant que le confort est à portée de mains… ça rassure quand même, non ?
    Et puis, la mémoire des troupes napoléoniennes méritait bien cet hommage. En...
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    Il faut s’appeler Sylvain Tesson pour imaginer une telle randonnée ! Pas moins de 4 000 km dans des conditions plus que précaires… mais en sachant que le confort est à portée de mains… ça rassure quand même, non ?
    Et puis, la mémoire des troupes napoléoniennes méritait bien cet hommage. En effet, une façon de marquer le bicentenaire de la Retraite de Russie comme jamais aucune commémoration n’a encore été imaginée !
    Malgré mon a priori, j’ai suivi avec intérêt et plaisir l’épopée des « motocyclettes à paniers adjacents » sans aucun ennui.
    Il faut dire que la plume de l’écrivain a l’art et la manière de juxtaposer horreurs, douleur et humour ; aussitôt s’est-on assombri par les descriptions de tant de scènes de boucherie et de terreur qu’une attitude ou un geste insolite ou drôle, finement relatés, détendent l’atmosphère.
    Le lecteur retrouve ici encore le talent de Sylvain Tesson, qui agrémente toujours au bon moment ses récits de références culturelles, littéraires et poétiques.
    Le premier jour, partie de Moscou, l’équipée arrive à Borodino en constatant que malgré les difficiles conditions de voyage, ils arrivent à positiver :« deux heures de jolie neige avaient rendu sa décence au paysage. Une route parallèle nous rapprochait du haut lieu à travers une forêt dont Andersen aurait été l’auteur si les paysages s’écrivaient ».

    Et puis, est évoquée également l’acceptation de la souffrance qui implique forcément le questionnement sur notre façon de vivre sans en prendre suffisamment conscience, dans un confort quotidien : « La raison du voyage que nous accomplissions était précisément de s’enfoncer des visions de cauchemars dans la tête afin de faire taire les jérémiades intérieures et de tordre le cou à cette mégère , cette pulsion répugnante qui est le vrai ennemi de l’homme : l’autoapitoiement ».

    Enfin, cette phrase qui peut venir à chacun de nous comme pour s’encourager à tenir et à dépasser des situations délicates : « Après notre voyage sur le chemin de la Retraite Française, lorsque je me trouvais sur des falaises trop raides, en des bivouacs trop froids, j’ai souvent pensé à ces bougres rampant sur la route de glace, emmitouflés de leur haillons, nourris de tripe faisandée et j’ai ravalé la glaire des geignements qui me venait aux lèvres.

    Finalement, sans béatitude devant la raison de cette aventure, j’ai beaucoup apprécié ce livre pour la qualité de son écriture, de son style, et pour la curiosité qu’il a éveillée en moi, me donnant l’envie de me remémorer cette période de l’Histoire. Et j’ai appris que « de ce récit, le nom de ce cours d’eau insignifiant pour la géographie passa dans l’Histoire et dans le langage courant pour signifier ce que l’on sait ».

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  • Un miraculé. C’est ainsi que l’on peut décrire Sylvain Tesson qui a survécu à une chute d’une dizaine de mètres en 2014, alors qu’il mettait un point final à son nouvel ouvrage, Berezina, qui allait vite connaître un certain succès, que ce soit en librairie que d’un point de vue critique,...
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    Un miraculé. C’est ainsi que l’on peut décrire Sylvain Tesson qui a survécu à une chute d’une dizaine de mètres en 2014, alors qu’il mettait un point final à son nouvel ouvrage, Berezina, qui allait vite connaître un certain succès, que ce soit en librairie que d’un point de vue critique, raflant deux prix littéraires : celui du Prix des Hussards 215 et le Prix littéraire de l’Armée de Terre – Erwan Bergot 2015. La mort, Sylvain Tesson la côtoie lors de ses explorations, voyageant la plupart du temps par ses propres moyens, en une autonomie qui lui permet d’assouvir ce désir de liberté. Elle devient même l’un des personnages récurrents de ce récit de voyage, Berezina, qui est paru en format de poche, aux éditions Folio.

    Nous sommes alors en 2012 : tandis que les gens restent obnubilés par la fin du calendrier maya, Sylvain Tesson décide d’entreprendre un voyage qui sera drapé du voile de la commémoration. Deux siècles plus tôt, un infime laps de temps sur l’échelle de l’Histoire, s’élançaient les troupes napoléoniennes, un véritable cortège de nations européennes réuni sous le commandement d’un seul chef qui les électrise, les fascine. Leur but ? Atteindre Moscou et ses fameux bulbes, parvenir à se frayer un chemin parmi les rudes plaines russes, défendre un idéal, une volonté. Puis arrivait ce terrible général Hiver, prenant par surprise les commandements, qui entraîna une véritable débâcle de l’armée.

    C’est cette débâcle que veut commémorer Sylvain Tesson, en retraçant le périple de la Grande Armée, de Moscou jusqu’aux Invalides pour livrer un dernier hommage sur la tombe de l’Empereur qui ne lui serait pas uniquement consacré : un hommage qui serait avant tout dédié aux Grognards de l’armée impériale, à ces hommes qui se sont battues pour l’honneur de leur patrie et qui ont vécu un véritable cauchemar. Accompagné de Cédric Gras, son compère de toujours, du photographe Thomas Goisque et de deux amis russes, Vassili et Vitaly, ils entament alors cette expédition, avalant les kilomètres à bord de moto side-car russe, ces fameuses Oural, risquant par moment leur vie sur les autoroutes lituaniennes, tout en (re)découvrant les témoignages des survivants, que ce soit le journal du sergent Bourgogne qu’aux mémoires de Caulaincourt.

    L’ensemble donne un récit vivant, faisant la part belle à l’héroïsme des soldats de la Grande Armée. Le style de Sylvain Tesson parvient à conférer à l’ouvrage cette particularité de l’épopée qui décrit si bien l’aventure napoléonienne, tout en dissertant sur l’état de la France et de la Russie d’aujourd’hui, cette dernière étant représentée avec brio par Vassili et Vitaly, personnages très terre-à-terre et fatalistes. Berezina est un puissant hommage, écrit avec panache et d’un style alerte, dévoilant une épopée contemporaine au final glorieux qui se lit d’une traite.

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  • Sylvain Tesson a encore frappé, mais cette fois-ci, mon jugement n'est pas aussi catégorique qu'à l'issue de la lecture des Forêts de Sibérie, qui m'avait profondément déçue.

    Berezina raconte le trajet de Simon et de son acolyte depuis la Russie jusqu'à l'Europe, puisque les compères se sont...
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    Sylvain Tesson a encore frappé, mais cette fois-ci, mon jugement n'est pas aussi catégorique qu'à l'issue de la lecture des Forêts de Sibérie, qui m'avait profondément déçue.

    Berezina raconte le trajet de Simon et de son acolyte depuis la Russie jusqu'à l'Europe, puisque les compères se sont fixés de reproduire l'itinéraire suivi par Napoléon et ses troupes lors de la retraite de Russie.
    On retrouve le goût de l'auteur pour le voyage et la Russie, et certains passages montrent de belles qualités littéraires.

    Cependant, je suis restée très sceptique face à la façon dont le narrateur se raconte, se met en scène, anti-héros moderne qui n'hésite pas à considérer avec condescendance les voyageurs qui retirent de leurs aventures quelques enseignements, prône l'intensité de l'instant, et a parfois sur les autochtones un regard assez pénible à supporter.
    Il manque de l'authenticité au récit ; par ailleurs, le choix de Napoléon peut ravir certains lecteurs, il m'a en revanche laissée de marbre, si bien que les passages dédiés au versant historique du voyage ne m'ont pas non plus beaucoup émue.

    Ma chronique complète est ici : http://viederomanthe.blogspot.fr/2016/05/berezina-sylvain-tesson.html

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