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Bavards comme un fjord

Couverture du livre « Bavards comme un fjord » de Isabelle Flaten aux éditions Le Realgar
  • Date de parution :
  • Editeur : Le Realgar
  • EAN : 9791091365482
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Écrivain de la conscience et du non-dit, Isabelle Flaten met en scène les drames intimes qui secouent les membres d'une même famille dans une petite ville de Norvège. Poursuivant les chemins tracés avec Les Noces Incertaines (2014) et Se Taire ou Pas (2015), elle conjugue les questionnements du... Voir plus

Écrivain de la conscience et du non-dit, Isabelle Flaten met en scène les drames intimes qui secouent les membres d'une même famille dans une petite ville de Norvège. Poursuivant les chemins tracés avec Les Noces Incertaines (2014) et Se Taire ou Pas (2015), elle conjugue les questionnements du couple et des relations humaines avec l'usage de la parole. Quand cette dernière croit délivrer, elle cloître ; et lorsqu'elle semble fermer les portes de l'altérité, elle ouvre en réalité bien des possibilités. La force du langage face à la fragilité de nos consciences, c'est tout le propos de l'auteur dans ce roman ancré dans des territoires enneigés, théâtre des passions bouleversées de personnages semblant sortir tout droit des drames d'Ibsen. Bavards comme un fjord ou l'expression rêvée pour appréhender le mouvement du sentiment vers la parole.

Un extrait : « Elle aurait dû s'arrêter. Elle ne pouvait pas deviner, ici ce sont toujours des bêtes qu'on retrouve sous les roues. Elle ausculte la voiture, en scrute les quatre ailes, les pare-chocs et le bas de caisse, mais rien, ni plus ni moins abîmée qu'auparavant. Une simple coïncidence. Elle aurait tout de même dû s'arrêter, le bruit ressemblait à celui d'un choc. Cela ne veut rien dire, les gens sont sacrément emmitouflés en cette saison. Il vaudrait mieux en reparler avec Dag. Un frisson la parcourt, elle défait son peignoir, se douche et file au travail. Dehors, tout est noir, le soleil pas encore levé, pas même un croissant de lune, l'air est saisissant. Moins quinze à coup sûr. À la cafétéria, sa collègue établit la liste des achats. Sigrid a à peine suspendu son manteau que le téléphone sonne. »

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