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Avers : des nouvelles des indésirables

Couverture du livre « Avers : des nouvelles des indésirables » de Jean-Marie Gustave Le Clezio aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782073008909
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Pour moi, l'écriture est avant tout un moyen d'agir, une manière de diffuser des idées. Le sort que je réserve à mes personnages n'est guère enviable, parce que ce sont des indésirables, et mon objectif est de faire naître chez le lecteur un sentiment de révolte face à l'injustice de ce qui leur... Voir plus

Pour moi, l'écriture est avant tout un moyen d'agir, une manière de diffuser des idées. Le sort que je réserve à mes personnages n'est guère enviable, parce que ce sont des indésirables, et mon objectif est de faire naître chez le lecteur un sentiment de révolte face à l'injustice de ce qui leur arrive. J. M. G. L. C.

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Avis (3)

  • Le 4 ème de couverture donne une des clefs de lecture de l’écriture de J.M.G.L.C. dans cet « Avers » qui est sa façon de s’engager face à l’injustice pour faire naitre un sentiment de révolte chez le lecteur au regard des parcours de ceux qui sont souvent considérés comme des indésirables … même...
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    Le 4 ème de couverture donne une des clefs de lecture de l’écriture de J.M.G.L.C. dans cet « Avers » qui est sa façon de s’engager face à l’injustice pour faire naitre un sentiment de révolte chez le lecteur au regard des parcours de ceux qui sont souvent considérés comme des indésirables … même si nombreux contribuent à permettre à la société de fonctionner.

    Ce recueil de nouvelles regroupe à la fois des textes déjà publiés et de nouveaux écrits. Les nouvelles peuvent être brèves ou structurées en plusieurs chapitres. Mais toutes se focalisent sur des personnages aux parcours difficiles, aux exils forcés ou subis : réfugiés, immigrés pour certains, … , à l’exploitation de leur situation, à la transparence de nombreux regards par les habitants de ces nouveaux lieux où ils essayent de s’intégrer et de refaire leur vie, ou a minima pour un moment de leur vie.

    Mais l’humanisme du regard de Le Clézio sur ces citoyens du monde est bien présent pour donner à voir l’invisible (regarder l’avers), montrer les qualités de certains qui sont rejetées (ah ! la voix de Maureez et sa libération dans la nouvelle éponyme du livre) et réveiller certaines consciences quitte parfois à préférer des histoires simples plutôt que des créations littéraires sophistiquées.

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  • « Pour moi, l’écriture est avant tout un moyen d’agir, une manière de diffuser des idées. Le sort que je réserve à mes personnages n’est guère enviable, parce que ce sont des indésirables, et mon objectif est de faire naître chez le lecteur un sentiment de révolte face à l’injustice de ce qui...
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    « Pour moi, l’écriture est avant tout un moyen d’agir, une manière de diffuser des idées. Le sort que je réserve à mes personnages n’est guère enviable, parce que ce sont des indésirables, et mon objectif est de faire naître chez le lecteur un sentiment de révolte face à l’injustice de ce qui leur arrive » … Ces mots de l’auteur en quatrième de couverture annoncent au lecteur ses rencontres avec les exclus du bonheur, les indésirables. Qu’ils essaient de vivre en Amérique du Sud, au Moyen-Orient, à l’Ile Maurice, à Paris ou partout ailleurs… ils ont fui la ségrégation, la guerre, l’invasion, la détérioration de leur pays, tenté d’échapper à la misère et emprunter des chemins inconnus qui auraient pu les mener vers la lumière.

    Dans les huit nouvelles, de nombreux acteurs transportent leur culture et leurs peines, leurs plus beaux souvenirs aussi, avec au fond du cœur un rayon d’espoir qui les ferait vivre. Parmi eux, le récit des gamins, des enfants esclaves qui empruntent les égouts pour découvrir la vraie vie, un pays paradisiaque « un pays où les enfants ont des baskets propres, décorées de bleu et de rouge, avec des bulles lumineuses dans les semelles ». Sans oublier la main-d’œuvre issue de l’immigration employée dans nos usines, « les Couscous-tapis », dont les femmes mijotent d’excellents couscous aux indigènes et le mari qui reviendra de vacances au bled avec un beau tapis de qualité commandé par son chef. Il s’appelle Ahmed, elle c’est Fatima… ils ont tous les mêmes prénoms forcément !

    Seulement quelques exemples puisés dans ces textes, qui ne pourront jamais traduire les émotions, la sensibilité, la poésie, la pudeur véhiculées par les indésirables si bien honorés par l’écriture et la délicatesse de J.M.G. Le Clézio dans ces nouvelles criant les ravages des fléaux perpétrés par la race humaine.

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  • JMGLC nous propose successivement huit nouvelles ayant un point commun, le parcours et la survie difficiles de gens jugés indésirables là où ils sont ou la où ils vont. Ces textes distincts ne permettent pas un résumé global de leur contenu, c’est le principe de la nouvelle, et il faudrait les...
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    JMGLC nous propose successivement huit nouvelles ayant un point commun, le parcours et la survie difficiles de gens jugés indésirables là où ils sont ou la où ils vont. Ces textes distincts ne permettent pas un résumé global de leur contenu, c’est le principe de la nouvelle, et il faudrait les examiner un à un pour mieux les apprécier, mais la fibre humaniste et sensible de l’auteur rehaussée par les qualités littéraires qu’on lui connaît rend précieuse la lecture de l’ensemble.

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