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Avenue des géants

Couverture du livre « Avenue des géants » de Marc Dugain aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070453535
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Al Kenner serait un adolescent ordinaire s'il ne mesurait pas près de 2,20 mètres et si son QI n'était pas supérieur à celui d'Einstein. Sa vie bascule par hasard le jour de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Plus jamais il ne sera le même. Désormais, il entre en lutte contre ses mauvaises... Voir plus

Al Kenner serait un adolescent ordinaire s'il ne mesurait pas près de 2,20 mètres et si son QI n'était pas supérieur à celui d'Einstein. Sa vie bascule par hasard le jour de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Plus jamais il ne sera le même. Désormais, il entre en lutte contre ses mauvaises pensées. Observateur intransigeant d'une époque qui lui échappe, il mène seul un combat désespéré contre le mal qui l'habite.
Inspiré d'un personnage réel, Avenue des Géants, récit du cheminement intérieur d'un tueur hors du commun, est aussi un hymne à la route, aux grands espaces, aux mouvements hippies, dans cette société américaine des années 60 en plein bouleversement, où le pacifisme s'illusionne dans les décombres de la guerre du Vietnam.

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Articles (1)

  • Au top des lectures de l’été : une sélection de pépites littéraires
    Au top des lectures de l’été : une sélection de pépites littéraires

    Depuis l’automne 2011, quelques pépites ont vu le jour, alors si vous les avez manquées, la période estivale s’avère propice à ce rattrapage, pur plaisir littéraire. Entre les découvertes, les auteurs primés, les confirmés toujours aussi talentueux, que de styles à découvrir. A commencer par un titre qui donne le ton et qui fait un tabac, La listes de mes envies de Grégoire Delacourt. Alors, bel été et bonnes lectures !

Avis (18)

  • Al Kenner, 15 ans, est un grand garçon de près de 2,20m et plus de 100kg, avec un QI dépassant celui de Einstein. Autant de caractéristiques qui suffisent déjà à le distinguer du commun des mortels, mais Al ne s’arrête pas en si « bon » chemin. En ce jour fatidique du 22 novembre 1963 où Kennedy...
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    Al Kenner, 15 ans, est un grand garçon de près de 2,20m et plus de 100kg, avec un QI dépassant celui de Einstein. Autant de caractéristiques qui suffisent déjà à le distinguer du commun des mortels, mais Al ne s’arrête pas en si « bon » chemin. En ce jour fatidique du 22 novembre 1963 où Kennedy est assassiné, Al, lui, tue ses grands-parents. Aucun lien entre ces deux événements fous, seulement le hasard. Ce jour-là, Al n’en peut plus de sa grand-mère oppressante et castratrice, avec qui il vit depuis que ses propres parents ont renoncé à prendre en charge cet enfant décidément trop inquiétant. Ce jour-là donc, une goutte d’eau fait déborder un vase rempli de fiel accumulé depuis si longtemps, et il abat son aïeule d’un coup de carabine. Et pour que son grand-père ne soit pas triste, il le tue aussi. Après quelques jours de liberté, Al est arrêté. Déclaré irresponsable (schizophrénie paranoïde), il est interné pendant 5 ans en hôpital psychiatrique, un temps qu’il met à profit pour lire tout ce que la bibliothèque du lieu compte d’ouvrages de psychologie et de psychiatrie. A sa libération, Al tente de mener une vie ordinaire, mais il ne faudra pas longtemps pour que ses « mauvaises pensées » reprennent le dessus et le conduisent cette fois à la case prison en 1973, où il se trouve toujours 40 ans plus tard…
    Biographie romancée de Edmund Kemper, tueur en série californien surnommé « l’Ogre de Santa Cruz », « Avenue des Géants » alterne des chapitres à la troisième personne relatant les rencontres actuelles entre Al et une visiteuse de prison qui semble s’être attachée à lui, et les chapitres narrés par Al lui-même, depuis ce jour de 1963 où tout a basculé, jusqu’à son emprisonnement définitif dix ans plus tard.
    Difficile de démêler la réalité de la fiction au niveau du ressenti et de l’état émotionnel de Al/Edmund (les faits, à tout le moins, sont réels), mais en tout cas nous voilà plongés dans le cerveau glacial d’un tueur sociopathe, insuffisamment armé pour lutter contre le mal qui l’habite. L’auteur rend bien la complexité du personnage et le combat acharné mais désespéré qu’il mène contre lui-même, et laisse ouverte la question des racines du mal : inné, ou dû à une enfance sans amour, une mère et une grand-mère castratrices, un père adulé mais décevant et impuissant face à sa femme. Le tout s’inscrit dans le contexte plus large de la guerre du Vietnam et de l’opposition entre vétérans ayant accompli leur devoir et mouvement hippie pacifiste (que Al abhorre, en bon conservateur), entre le droit de tuer légitimé par les nécessités de la guerre et le besoin de Al, irrépressible mais interdit, de tuer son prochain.
    Ce roman est comme son personnage, intelligent et impressionnant. Bien construit, précis, documenté, il est aussi très bien écrit, fluide, puissant, implacable et captivant.

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  • « Avenue des géants » une première de couverture qui surprend quand on comprend rapidement que l’on va avoir affaire à un tueur en série. Un dangereux travers de la société depuis de longues années ; mais qu’il ne faut certes pas passer sous silence. D’ailleurs les médias s’y référent avec...
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    « Avenue des géants » une première de couverture qui surprend quand on comprend rapidement que l’on va avoir affaire à un tueur en série. Un dangereux travers de la société depuis de longues années ; mais qu’il ne faut certes pas passer sous silence. D’ailleurs les médias s’y référent avec beaucoup de complaisance - audimat oblige -.

    Si Marc Dugain s’en inspire, bien évidemment il ne s’agit pas d’en faire un parangon du crime. Sa tentative serait plutôt de comprendre les arcanes psychologiques de ce sociopathe, Al Kenner, qui commencera très jeune par tuer ses grands-parents !

    Avec des faits véridiques, le romancier va tenter de s’immiscer dans l’esprit de la personnalité de ce tueur, qui se révèle particulièrement antisocial, impulsif et dénué de culpabilité. Au sens propre de l’analyse psychologique, Al Kenner n’est pas fou, mais serait plutôt un psychopathe, comportant des désordres émotionnels ; mais sans cependant perdre sa rationalité et la conscience de ses actions.

    Je ne vais pas indiquer le parcours de cet individu dans la période américaine de la guerre du Vietnam et du mouvement hippie. Je laisse le lecteur s’y plonger, afin que lui-même y trouve -peut-être- des circonstances atténuantes à ce tueur.

    Je précise que Marc Dugain s’inspire du tueur en série : Edmund Emil Kemper né en 1948 à Burbank (États-Unis), actuellement en prison à perpétuité. La maltraitance lors de son enfance, une mère alcoolique et tyrannique, une éducation inexistante, le rejet de ses parents, peuvent certainement expliquer les défaillances mentales de cet homme joint à une société sans doute trop permissive à cette époque.

    Le rythme lent de cette écriture et une vision unilatérale des sentiments du tueur, ôtent toute la cruauté et l’absence totale d’empathie des actes commis. Peut-on se permettre d’être magnanime en toutes circonstances ? Où laisser une chance, mais jusqu’à quel degré d’horreur ? Un jugement manichéen ne doit pas cependant favoriser tel ou tel côté de la balance.

    Un roman édifiant qui met en exergue les pérégrinations d’un tueur en série et l’acmé de l’être humain dans la société par son irrépressible potentiel de cruauté.

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  • Dugain nous propose une extraordinaire immersion dans le cerveau d'un des plus célèbres serial Killer américain.
    Une descente abyssale et glaçante dans l' esprit d'un tueur supérieurement intelligent.
    Un très bon roman.

    Dugain nous propose une extraordinaire immersion dans le cerveau d'un des plus célèbres serial Killer américain.
    Une descente abyssale et glaçante dans l' esprit d'un tueur supérieurement intelligent.
    Un très bon roman.

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  • Marc Dugain s’est inspiré de l’histoire vraie d’un tueur en série américain (Ed Kemper toujours emprisonné en Californie)qui a défrayé la chronique dans les années 60-70 pour écrire ce roman absolument époustouflant, brillant, passionnant... Al Kenner est un géant de 2,20m au QI supérieur à...
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    Marc Dugain s’est inspiré de l’histoire vraie d’un tueur en série américain (Ed Kemper toujours emprisonné en Californie)qui a défrayé la chronique dans les années 60-70 pour écrire ce roman absolument époustouflant, brillant, passionnant... Al Kenner est un géant de 2,20m au QI supérieur à celui d’Einstein, doté d’hypermnésie, mais c’est surtout un être brisé, humilié par une enfance terrible, un paria à la lucidité terrifiante...Au début du roman, il est interné et raconte à son psy comment il en est arrivé là, puis il sort de l’hôpital et nous entraine avec lui dans .sa quête tragique vers un impossible amour maternel et une intégration tout aussi impossible dans la société... Il est question de grands espaces, de moto, d’oxygène et d’angoisses ...Formidablement écrit, il y a un véritable suspense et le personnage forcerait presque l’empathie, mais... Lisez-le c’est un roman magnifique, il raconte des choses terribles sans jamais tomber dans le voyeurisme ou le gore et écrit la plupart du temps à la première personne du singulier, il nous permet d’approcher au plus près les pensées intimes d’un être monstrueusement... fascinant !

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  • Une fois encore, j’ai craqué sur un livre de serial killer d’autant plus que celui-ci est sensé romancer la vie d’Ed Kemper. Donc, le récit nous plonge dans l’enfance d’un sociopathe qui, suite à des démêlés avec sa famille, décide de tuer ses grands-parents paternels. Jusque-là, le lecteur est...
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    Une fois encore, j’ai craqué sur un livre de serial killer d’autant plus que celui-ci est sensé romancer la vie d’Ed Kemper. Donc, le récit nous plonge dans l’enfance d’un sociopathe qui, suite à des démêlés avec sa famille, décide de tuer ses grands-parents paternels. Jusque-là, le lecteur est happé par l’aspect un tantinet voyeuriste de l’histoire. Mais c’est après que ça se gâte. J’aimais énormément l’atmosphère oppressant et glauque de la ferme où vivait Al Kenner (le personnage central) et j’avoue avoir avalé les 170 premières pages d’une traite sans m’en rendre compte. Cependant, l’histoire s’en voit dépourvu lorsqu’il se fait interner à Atascadero puis relâcher en Californie. Il ne se passe pas grand-chose dans ce roman, comparé à d’autres traitant du même sujet, jusqu’à la fin où Al déballe tout son parcours meurtrier à Duigan. C’est avant tout un roman psychologique où le personnage principal nous livre ses états d’âmes. Malgré ses actes répréhensibles, il est d’ailleurs difficile de ne pas éprouver de la sympathie pour Al Kenner.

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  • Marc Dugain entre ici dans l'esprit du tueur en série américain Ed Kamper. Il décrit le cheminement personnel qui fait d'un homme un meurtrier. Un roman vraiment captivant.

    Marc Dugain entre ici dans l'esprit du tueur en série américain Ed Kamper. Il décrit le cheminement personnel qui fait d'un homme un meurtrier. Un roman vraiment captivant.

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  • un roman dérangeant qui nous fait plonger dans la tête d"un assassin froid et distant ...

    un roman dérangeant qui nous fait plonger dans la tête d"un assassin froid et distant ...

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  • Marc Dugain fait de la docu-fiction avec « Avenue des Géants », c'est-à-dire qu’il part d’un vrai personnage avec une vraie histoire (ici Al Kenner) et lui donne le rôle de narrateur, imaginant sa psychologie et son parcours à partir de ce qu’il sait de la réalité. Al Kenner, 15 ans, tue sa...
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    Marc Dugain fait de la docu-fiction avec « Avenue des Géants », c'est-à-dire qu’il part d’un vrai personnage avec une vraie histoire (ici Al Kenner) et lui donne le rôle de narrateur, imaginant sa psychologie et son parcours à partir de ce qu’il sait de la réalité. Al Kenner, 15 ans, tue sa grand-mère le jour de l’assassinat de Kennedy, il vivait chez elle et elle le gonflait. Il tue par la même occasion son grand-père… parce qu’il se trouvait là ! Déclaré irresponsable, il est envoyé dans un hôpital psychiatrique qui le traite et le libère à sa majorité en lui recommandant de ne pas s’approcher de sa mère. Il faut dire que sa mère et lui sont englués dans une relation de haine qui ne peut déboucher à terme que sur un drame. Pourtant, sans ressources, c’est chez elle qu’il retourne vivre. Al Kenner est aujourd’hui emprisonné à vie et aurait été exécuté si la peine de mort avait été en application à l’époque, çà donne une idée de la tournure qu’on pris les évènements ! Marc Dugain nous immerge dans la psychologie complexe, torturée et déviante de cet homme jeune, mesurant plus de 2m20, au QI supérieur à 150 et qui semble hors-norme à tous les points de vue. C’est efficace car par moment, on se prendrait presque d’affection pour ce grand gaillard qui, à sa sortie de l’hôpital, se voit fermer toutes les portes qui auraient pu lui assurer la rédemption. Incapable d’éprouver de l’empathie, écrasé par le poids de sa propre intelligence, incapable de s’insérer dans une société américaine en pleine mutation, il répond tellement parfaitement à la définition du psychopathe que çà en fait presque un cas d’école. Entre les chapitres censés se dérouler dans les années 60, des petits flash forwards viennent rappeler, mine de rien, qu’on a à faire à quelqu’un qui a commis quelque chose d’horrible (je ne dis pas quoi, les derniers chapitres sont glaçants) et qu’on devrait se garder de toute empathie pour cet homme incapable d’en avoir. C’est efficace dans le sens où c’est malsain, que la lecture du parcours de Kenner est éprouvante. Mais le style est agréable, les chapitres courts donne un rythme soutenu, c’est une lecture que je recommande à condition de sa voir dans quoi on met les pieds : ce n’est pas un polar, pas vraiment une fiction, c’est bien plus dérangeant que cela.

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