Le mariage, qui était un sacrement, est devenu un acte administratif.
Il avait en Béarn, et dans d'autres contrées proches, une importance capitale à cause de la coutume qui faisait de l'aîné des garçons (ou de la fille aînée en l'absence de garçons) l'héritier de la totalité des biens.
Marier un héritier devait être un acte mûrement réfléchi car cela pouvait avoir de graves conséquences sur la conservation du patrimoine.
Le mariage des cadets était tout aussi préoccupant car il fallait les doter. Et si beaucoup d'entre eux furent amenés à s'exiler, c'est encore une conséquence de cette coutume.
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