Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
L'autobiographie d'Alexandre Voisard explicite ce que les lecteurs de sa poésie ont compris plus ou moins confusément ; elle nous conduit aussi à ce qui est à la source : le rapport au plus proche pays natal, à sa terre et aux créatures qui l'habitent, à la femme, à l'amour et à la mort, c'est un rapport au Père, ou à ce qui en tient lieu rétrospectivement. Le récit autobiographique ne s'étend guère au-delà du moment où notre auteur commence à écrire, de sorte que les éclairages apportés par les textes de circonstance (réponses à des enquêtes, témoignages et hommages) le prolongent chronologiquement de façon décisive. {.} La plus belle leçon de ce livre est celle recueillie auprès de son ami, Jeannot Loiseau : « Je ne pourrai m'empêcher de trouver lamentable qu'un homme qui se dit poète, donc un peu plus homme, méprise les activités essentielles des autres et se croie assez grand pour ne pas tremper avec joie et bonne conscience dans le labeur commun ». À la lecture de ce beau texte, réflexion sur ce qu'est une vie d'homme, servie par une écriture sans concession, on peut penser qu'il a magnifiquement illustré cet enseignement.
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