Courgette vit seul avec sa mère alcoolique depuis le jour où son père est parti « faire le tour du monde avec une poule ». Un jour où sa mère s'en prend au ciel, il trouve un revolver et essaie de « tuer le ciel ». Sa mère tente de lui enlever l'arme, mais le coup part et la tue. Cet accident dramatique place Courgette aux Fontaines, un foyer pour enfants.
Sa vie change radicalement, entre les « zéduc' » et les copains... mais surtout Raymond, le « gentil gendarme » et Camille, son amoureuse.
Elle ressemble à une poupée de chiffon toute molle et ses yeux sont grands ouverts. Je pense aux films policiers où des tas de femmes se font tuer et après elles ressemblent à des tas de chiffons toutes molles et je me dis "c'est ça, j'ai tué maman" - Courgette, 9 ans.
L'auteur dépeint le quotidien d'un enfant orphelin qui arrive dans un foyer. Si les débuts sont difficiles, il va vite trouver ses marques, se faire des amis, et débuter une nouvelle vie grâce au flic qui l'aura déposer ici. Malheureusement je trouve que tout va trop vite et tout est approché sans être développé. Le contexte familiale, mental, émotionnel, la tristesse, le manque, la renaissance, tout ça n'est que partiellement traité. Le sujet est dur mais tout est coloré et trop enjolivé pour vraiment m'emporter. Ça reste une lecture sympathique mais pas aussi marquante qu'elle aurait pu être.
Le célèbre roman de Gilles Paris a été adapté dans cette bande-dessinées. Courgette est une jeune garçon de 9 ans, qui a tué par mégarde sa mère alcoolique. N'ayant plus de père, qui a quitté le domicile depuis plusieurs années pour vivre une nouvelle vie, Courgette est alors envoyé en foyer. Là, il y rencontre d'autres enfants, avec des caractères bien différents, mais une vraie famille. Lors de son "interpellation", il a fait la connaissance d'un gendarme qui est très affectueux et ferait un bon papa.
cette adaptation est très réussie, on y retrouve toute la spécificité des personnages et l'on s'y attache tout autant que dans le roman.
Courgette c’est ce petit garçon de neuf ans qui vit avec sa maman. Qui vit, ou plutôt qui cohabite avec elle, puisque c’est seul dans le grenier qu’il se sent le mieux, en sécurité.
En effet les meilleures amies de sa maman sont sa télévision et sa bouteille. Ah oui, j’oubliais, il y a également ce révolver dans le tiroir de la commode. Et puisque le ciel est la cause de tous ses malheurs, Courgette a décidé de le tuer. Mais un malheur est si vite arrivé…
C’est Raymond le policier qui va retrouver Icare, le vrai prénom de Courgette, terré dans son refuge. À son âge quand on se retrouve seul, c’est dans un foyer pour enfants qu’on est accueilli. C’est donc une autre vie qui débute aux "Fontaines".
Un nouvel univers s’annonce pour le garçon, en compagnie de Geneviève la directrice, Rosy une des « zéducateurs », mais également d’autres enfants Ahmed, Simon, Jujube, Alice et Béatrice.
Mais voilà qu’un jour, le foyer accueille une nouvelle arrivante. La fillette a de beaux cheveux, elle est trop forte au foot et elle est gentille. Comment dorénavant envisager une vie sans cette Camille qui va prendre de plus en plus de place dans le cœur de Courgette ?
C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai découvert Courgette et sa nouvelle vie dans cette adaptation graphique, scénarisée par Ingrid Chabbert, dessinée par Camille K. et publiée chez Philéas.
À l’origine de cette histoire sur le quotidien d’un enfant placé en foyer, il y a le roman éponyme écrit par Gilles Paris en 2002. L’auteur ne racontait pas sa vie mais s’était inspiré de conversations tenues avec un juge pour enfants.
Les deux autrices ont parfaitement su retranscrire cette vie racontée à la première personne du singulier et vue depuis la hauteur d’un petit bonhomme de neuf ans.
Cette histoire n’est pas triste, elle est même pleine de vie comme le sont les dessins à dominante verte, bleue, orange et violette. Grâce à cette bulle et des adultes aimants, des enfants vont apprendre à se reconstruire.
Une très belle leçon d’espoir et de vie.
Je n’ai pas lu le roman de Gilles Paris mais vu l’adaptation sur grand écran qui m’avait émue aux larmes... c’est avec frénésie et appréhension que je me lance dans cette version bulles ...
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Un plaisir supplémentaire est de retrouver Ingrid Chabbert qui sait me séduire à chaque fois !
Sous sa plume je me vois spectatrice de ce petit monde que je vis au quotidien! Courgette qui se retrouve à la Résidence Les Fontaines parmi des Tidhoms et Titzelles qui comme lui écorchés par la vie apprennent à vivre ... vivre en communauté , dans un schéma qui ne devrait pas et qui pourtant nécessaire à leur donner espoir et bien-être .
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Une narration fluide avec des dialogues adaptées, situations cocasses et spontanées , mais aussi plus sombres et douloureuses , une vérité qu’on prend en pleine face avec une justesse qui nous attriste mais nous fait sourire , un bel équilibre .
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Cet équilibre fonctionne avec le crayon de Camille K qui j’avoue m’a surprise tant il est en harmonie avec l’histoire , les émotions sont palpables et judicieusement relevées par un jeu de couleurs.
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J’ai le cœur faible avec cette thématique, c’est donc sans surprise qu’il s’est fendu pour libérer tantôt de la tristesse , tantôt de la colère... et on se dit que ce n’est que fiction, ben je vous assure qu’il existe un Courgette, un Simon ou encore une Béatrice tout comme une Rosy un peu partout où ensemble pour rendre la vie meilleure avec quelques pansements .
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