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Augustin-Charles D'Aviler

Couverture du livre « Augustin-Charles D'Aviler » de Thierry Verdier aux éditions Nouvelles Presses Du Languedoc
Résumé:

Longtemps considéré comme le simple auteur d'un Cours d'architecture (1691) tout empreint du classicisme français, Augustin-Charles d'Aviler fut aussi un grand créateur.
Né dans une famille de la petite aristocratie parisienne, il témoigna très vite d'une passion pour l'architecture au point... Voir plus

Longtemps considéré comme le simple auteur d'un Cours d'architecture (1691) tout empreint du classicisme français, Augustin-Charles d'Aviler fut aussi un grand créateur.
Né dans une famille de la petite aristocratie parisienne, il témoigna très vite d'une passion pour l'architecture au point d'être envoyé comme pensionnaire du roi à la toute récente Académie de France à Rome. Les transalpin lui permirent de partager la vie de la jeune élite aristocratique française protégée par Louis XIV et d'acquérir les bases de son étonnant savoir. Revenu dans le royaume de France à 26 ans, il intégra à Versailles l'Agence des Bâtiments du roi et se retrouva, cinq longues années, sous la férule de Jules Hardouin-Mansart, au coeur de toutes les grandes commandes du règne.
Il entreprit alors la rédaction de son oeuvre maîtresse, un Cours d'architecture. A la fois présentation des règles d'architecture de Vignole, biographies commentées de celui-ci et de Michel-Ange, déclinaison des systèmes constructifs et des principes d'aménagement et de décoration, le Cours participa largement à la diffusion des manières architecture du Grand siècle. Très vite traduit et assez souvent réédité au XVIIIe siècle, cet ouvrage demeura longtemps un texte de référence.
Par delà cette publication, d'Aviler s'engagea dans une carrière libérale. Obtenant une simple commande de la ville de Montpellier pour une porte en forme d'arc de Triomphe (le Peyrou), il se vit bientôt offrir la charge d'architecte Languedoc. Il conserva cette charge d'architectes des Etats du Languedoc. Il conserva cette charge auprès de l'intendant Basville jusqu'à sa mort, avant d'avoir les honneurs du haut clergé provincial.
Il vit aussi venir à lui de très nombreux commanditaires privés, si bien qu'en l'espace de quelques années il put intervenir dans tout le Languedoc. Du palais épiscopal de Toulouse, aux programmes d'églises à Montpelliere, Sètes, Alais, Le Vigan, en passant par les hôtels particuliers et les demeures de la campagne montpelliéraine, il agit en maître d'?

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