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La question des rapports de la science et de la société se trouve au coeur de la pensée de Comte, depuis ses écrits de jeunesse jusqu'à la Synthèse subjective ou système universel des conceptions propres à l'état normal de l'humanité, publiée en 1856, quelques mois avant sa mort.
Comte, en effet, avait clairement vu que la science et les savants étaient appelés à occuper une place croissante dans les sociétés modernes. En tant qu'ingénieur, il savait très bien qu'aux yeux des gouvernants et du public, la valeur de la science tient avant tout à ce qu'elle est la base rationnelle de l'action de l'homme sur la nature. Mais l'originalité de sa philosophie positive vient de ce qu'elle rappelle avec force que la science a encore une autre fonction, puisqu'elle est aussi appelée à servir de base spirituelle à l'ordre social. Il convient alors de « hisser la politique au rang des sciences d'observation », de façon à confier aux savants une fonction directement politique et instaurer un nouveau pouvoir spirituel.
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