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Au temps où l'on mangeait la soupe sur la plage d'Arcachon (1900-1930)

Couverture du livre « Au temps où l'on mangeait la soupe sur la plage d'Arcachon (1900-1930) » de Charles Daney et Maurice Benitah aux éditions Confluences
Résumé:

En 1900, en pleine « Belle époque », Arcachon a la réputation d'être une ville de santé et de « bon air ». On y vient de l'Europe entière. C'est la fête des années folles, des artistes, des grands ducs et de l'aristocratie. Le Casino Mauresque, sur la dune, brille chaque soir de mille feux,... Voir plus

En 1900, en pleine « Belle époque », Arcachon a la réputation d'être une ville de santé et de « bon air ». On y vient de l'Europe entière. C'est la fête des années folles, des artistes, des grands ducs et de l'aristocratie. Le Casino Mauresque, sur la dune, brille chaque soir de mille feux, attirant les fêtards des hôtels du bas. Dans le château Deganne, en bordure de la mer, s'ouvre un second casino et les visiteurs accèdent à la plage centrale depuis la place Thiers prolongée par une jetée. On rêve toujours de plaisirs dans une ville faites pour plaire ? Après la guerre, sur le boulevard de la plage, se succèdent hôtels et magasins ; depuis la jetée Legallais, à quelques pas de chez Foulon qui sert des cocktails au retour des régates, des pâtisseries et des glaces à l'heure du thé, on admire les courses de voiliers.
Les pêcheurs ont fini par débarrasser le rivage de leurs filets qui séchaient et n'abordent plus que pour vendre leurs sardines, démailler leurs « trahines » ou cuire leur soupe de poissons. Les visiteurs curieux regardent de loin les parcs à huîtres marqués par les barrières de « pignots » et les « parqueurs » qui manient la fourche. Égayant de couleurs les « belles » années dont il trouve la trace dans des collections de cartes postales, Maurice Bénitah a voulu faire revivre dans nos mémoires tout le monde de ce début de siècle. Il lance ainsi, dans ses précieuses aquarelles, des clins d'oeil moins nostalgiques qu'enjoués, et son pinceau anime des scènes qui sont autant merveilleuses reconstitutions - le café de la plage comme les baïnes du Moulleau, les élégantes du Parc Mauresque, les promenades en âne ou les excursions sur la dune du Pilat, les traversées vers le Cap Ferret ou la Villa Algérienne, le chaulage des huîtres ou le marché d'Arcachon...-, assez précises pou qu'on y croie, assez embrumées pour qu'on s'y noie...délice. A quelques mois de l'anniversaire des cent cinquante ans de la création d'Arcachon (1857), ce beau livre prend tout son sens. Et les textes de Charles Daney, qui introduisent et accompagnent les aquarelles, sont des fenêtres entrouvertes sur les rumeurs de la fête...

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