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Au temps des cannibales ; dans les cavernes sombres

Couverture du livre « Au temps des cannibales ; dans les cavernes sombres » de James Jacob Machobane et Edouard Motsamai aux éditions Confluences
Résumé:

Publier des histoires de cannibales venues d'Afrique peut surprendre : au lieu de regarder un passé plein de mythes racistes, ne faudrait-il pas poser les jalons d'un avenir différent ?
Ces histoires ont été rédigées par des Africains, dans la première moitié de ce siècle. Il y ont mis ce que... Voir plus

Publier des histoires de cannibales venues d'Afrique peut surprendre : au lieu de regarder un passé plein de mythes racistes, ne faudrait-il pas poser les jalons d'un avenir différent ?
Ces histoires ont été rédigées par des Africains, dans la première moitié de ce siècle. Il y ont mis ce que leurs grands-parents contaient ; ils en ont fait des romans. Leur langue, le sesotho, langue des Basotho, qui sont huit millions au Lesotho en Afrique du sud, a été écrite au milieu du siècle passé par des missionnaires français. Thomas Mofolo, le premier romancier en langue africaine, écrivait dans cette langue ; son roman, Chaka, est universellement connu, grâce en partie à son traducteur, Victor Ellenberger.
Edouard Motsamai et James Machobane furent les collègues de Mofolo, anciens élèves de ka Lussuib de Paris. L'histoire des Basito est indissociable du travail en commun réalisé par le roi Moshesh et les missionnaires. En Moshesh, les missionnaires rencontrèrent un roi qui ne cherchait pas à dévorer son peuple et les peuples alentour comme le fit Chaka, le roi zoulou, fasciné par sa violence. Moshesh fascinait, lui, par sa longanimité : il sut réintégrer les canibales dans sa nation en formation.
Ces histoires de cavernes et d'ogres sont celles de la création d'une nation africaine par un roi qui ne pratique pas la politique du ventre, comme tant de tyrans, de Mobutu à Eyadema, l'anti-cannibale, est le bon roi ; Motsamai comme Machobane font son éloge, retracent la généalogie de leur nation. Ils dessinent une autre figure du pouvoir africain dont le premier "Morena" (président ou roi, en sesotho) de l'Afrique du sud, Nelson Mandela, a été la parfaite illustration en cette dernière décennie du siècle.

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