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Au souffle de l'esprit créateur

Couverture du livre « Au souffle de l'esprit créateur » de Paul Vignon aux éditions Beauchesne
  • Date de parution :
  • Editeur : Beauchesne
  • EAN : 9782701002545
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

La troisième idée que Paul Vignon met en évidence avec une paisible et irréfutable autorité, c'est celle de l'ensemble, celle du plan général, oui, disons de ces Harmonies de la Nature que l'on a essayé en vain de ridiculiser. Non seulement les choses existent, mais elles existent ensemble.... Voir plus

La troisième idée que Paul Vignon met en évidence avec une paisible et irréfutable autorité, c'est celle de l'ensemble, celle du plan général, oui, disons de ces Harmonies de la Nature que l'on a essayé en vain de ridiculiser. Non seulement les choses existent, mais elles existent ensemble. Elles ne peuvent se séparer l'une de l'autre, ni la partie du tout. Distinctes, elles sont cependant minutieusement ajustées l'une à l'autre, instincts et organes, comme des pièces d'horlogerie. Tel être dépend de tel autre, bien différent, comme à l'intérieur de nous-mêmes, l'organe de tel autre organe et de tous les autres organes à la fois. Le grand entomologiste Fabre nous avait déjà émerveillés avec sa description des industries de la ponte chez les parasites, à quoi est dès le début nécessaire, indispensable, une précision chirurgicale infaillible. Vignon nous en montre d'autres exemples non moins surprenants, dans d'autres départements de la création animée, disons celui des sacculines dont je parlais tout à l'heure. Ce besoin infiniment intime et ingénieux que les êtres ont les uns des autres, ces armes, ces instruments, celle hospitalité, cette nourriture qu'ils se procurent réciproquement, mais n'est-ce pas l'équivalent de ce que le dogme appelle la communion des saints ? Dieu sait la mauvaise littérature qui s'est déchaînée sur la prétendue férocité de la nature, sur le scandale de ces êtres qui se dévorent les uns les autres. Mais s'ils se dévorent, c'est qu'ils s'aiment, c'est qu'ils ont besoin l'un de l'autre, c'est qu'ils ne peuvent se passer l'un de l'autre, c'est qu'ils s'appartiennent l'un d l'autre. C'est ainsi que le saint abbé Chevrier nous a dit que le prêtre élait un homme mangé. Précisément la sainteté d'un homme ne réside-t-elle pas dans la mesure où il est mangeable, apte à la communion ?

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