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Au secours mémé

Couverture du livre « Au secours mémé » de Cecile Gambini aux éditions Le Tripode
  • Date de parution :
  • Editeur : Le Tripode
  • EAN : 9782370551030
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Cécile Gambini a une vie fantastique. Elle connaît le quotidien d'une femme vraiment moderne, et accumule les déboires avec autant d'aisance que d'autres les séries télé. Ses histoires d'amour relèvent de la science-fiction. Sa tribu ridiculise la famille Adams. Sa spiritualité est une synthèse... Voir plus

Cécile Gambini a une vie fantastique. Elle connaît le quotidien d'une femme vraiment moderne, et accumule les déboires avec autant d'aisance que d'autres les séries télé. Ses histoires d'amour relèvent de la science-fiction. Sa tribu ridiculise la famille Adams. Sa spiritualité est une synthèse inespérée entre Sophie Calle et les Shadocks. Quant à son art du bricolage et de la cuisine, il dépasse tout ce que pourront jamais vous révéler Elle, Marie-Claire et Le Chasseur français.

Nous savons tout cela car cette femme de notre temps a aussi une drôle de manie. À chaque catastrophe qui lui tombe dessus, elle fait un petit livre à la main. Un mélange de textes et d'images qui font le point sur les péripéties de sa vie, histoire d'en rire un peu. Depuis presque 30 ans, elle a ainsi manufacturé plus de 250 ouvrages qu'elle a rassemblés sous le nom générique de Pavupapri.

Voici, pour la première fois, l'un de ces recueils mis à la disposition du grand public. Au Secours mémé, ou le récit d'un été 2015 qui dégénère en beauté.

« Quand ta mère vole des poires à la buanderie tu crois aux miracles, t'offres tes os contre un chaton, t'apprivoises les cafards et t'invoques mémé-vaudou pour exorciser le tout. Voilà le programne court, en quatre actes chirurgicaux, pour votre plaisir. »

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Avis (1)

  • L’héroïne (l’auteur ?) a vraiment une vie de merde, surtout cet été, qu’elle nous raconte en quatre nouvelles.
    La poire :
    On retrouve sa mère, grabataire et fort mal en point, dans la buanderie de l’hôpital, en train de manger une poire, le rose aux joues après une évasion rocambolesque par la...
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    L’héroïne (l’auteur ?) a vraiment une vie de merde, surtout cet été, qu’elle nous raconte en quatre nouvelles.
    La poire :
    On retrouve sa mère, grabataire et fort mal en point, dans la buanderie de l’hôpital, en train de manger une poire, le rose aux joues après une évasion rocambolesque par la fenêtre.
    L’anniversaire :
    Depuis six moi elle a un petit ami, mais bon, il n’est pas top et castagneur, avec lui, c’est un festival ! « T’es avec un gars depuis si mois que te fait rêver un jour sur vingt-six, il t’en a fait voir de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel (c’est-à-dire du violet foncé au marron clair), t’as malheureusement dû tomber un peu trop dans ses yeux bleus et ce soit c’est ton anniversaire. », Après une chute, il se retrouve au CHU de Clermont-Ferrand et elle découvre un chapelet de petites amies qui l’appellent sur le portable.
    Mémé-vaudou :
    « A midi il y a E. qui doit venir manger. Comprenez l’amour de sa vie passe et ce serait bien que vous, la remplaçante de fortune intérimaire, disparaissiez momentanément pour laisser s’épanouir ce moment privilégie de complicité tant attendu ». Bien sûr, elle obtempère, que faire d’autre lorsque l’on est comme elle. Attention là, elle fait intervenir mémé vaudou… A savoir une bague en or des fiançailles de sa grand-mère et lui lancer un « au secours mémé » et… ça marche. E. a eu un accident et a terminé au CHU de Cl… non de Bordeaux !
    La pasteurellose d’été :
    Elle sauve un chaton, un sacré de Birmanie qui, pour la remercier il lui chope le doigt et…. direction le toubib. Le vétérinaire de la fourrière l’informe que ce fameux chat est mort de la rage ou du typhus. Donc, direction CHU de Clermont-Ferrand. Non c’était la pasteurellose, mais bon….
    Ce qu’elle raconte devrait être triste ou, pour le moins gris. Mais non, ses dessins très doux contrastent avec son écriture ironique, insolente, gaie, poétique. Cette fille a un grain mais alors, comme j’aime son petit grain de sel, de poivre, de miel.
    J’adore la fin : « L’été, il y a ceux qui partent en vacances et ceux qui préfèrent aller au CHU, les gentils. »
    A la fin du livre, il y a un résumé aux petits oignons :
    « Quand ta mère vole des poires à la buanderie tu crois aux miracles, t’offres tes os contre un chaton, t’apprivoises les cafards et t’invoques mémé-vaudou pour exorciser le tout. Voilà le programme court, en quatre actes chirurgicaux, pour votre plaisir… »
    Une petite perle de mots et de dessins. Cécile Gambini, j’aime votre univers

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