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Au plus blanc de la nuit

Couverture du livre « Au plus blanc de la nuit » de Gaston Compere aux éditions Maelstrom
  • Date de parution :
  • Editeur : Maelstrom
  • EAN : 9782875051110
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Avant de nous quitter, Gaston Compère, immense auteur belge, nous léguait ce roman.
Quatre années se seront écoulées avant qu'il ne voie enfin le jour.
Roman de voyage, roman initiatique, où l'auteur règle ses comptes avec les religions, la philosophie, la politique, le syndicalisme, les médias,... Voir plus

Avant de nous quitter, Gaston Compère, immense auteur belge, nous léguait ce roman.
Quatre années se seront écoulées avant qu'il ne voie enfin le jour.
Roman de voyage, roman initiatique, où l'auteur règle ses comptes avec les religions, la philosophie, la politique, le syndicalisme, les médias, le machisme et un certain féminisme, la famille, mais surtout avec la psychanalyse. Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il les règle avec verve et virulence. Entrons donc brièvement dans le vif du blanc de la nuit.
Nous y rencontrons Agathe, jeune femme insoumise, cultivée et sensible, qui dévoile son histoire d'insoumise. Nous suivons cette femme attachante, profondément triste et en colère à la fois, dans sa fuite d'Europe en Inde, d'où elle écrit des lettres à son oncle - lettres dans lesquelles elle cerne lentement les tréfonds de son âme mutilée et commente impitoyablement l'état du monde contemporain - dans un style fulgurant qui mêle virtuosité musicale, humour mordant, désespoir enjoué et volonté de vivre ; de revivre à travers l'écriture. Aussi éloigné que possible de l'hypocrisie, du mensonge et de la bêtise humaine sous toutes ses formes. Et ainsi Agathe nous fait fiévreusement parcourir des couloirs d'hôtels et des routes du subcontinent indien, en parcourant l'itinéraire inverse du héros du Nocturne indien d'Antonio Tabucchi... jusqu'au dénouement, qui lui pourrait se résumer dans une paraphrase de ce cher Jean-Sol Partre : la géhenne c'est autrui.
Je n'ai à vous offrir que des mots écrits et l'aimerais que, tout silencieux qu'ils sont, ils parviennent à crever le mur de nos solitudes - et qu'ils crient... me voici trop marquée par le péché originel que pour nourrir l'espoir de m'améliorer au contact des singes. Et j'en suis arrivée à ce stade, mon cher oncle, qu'à mon avis, le spectacle de ces bipèdes sans cesse affamés m'offre les clés les plus sûres pour ouvrir le Coffre aux secrets...

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