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Au pied du mur ; pour en finir avec les prisons

Couverture du livre « Au pied du mur ; pour en finir avec les prisons » de  aux éditions Insomniaque
Résumé:

Au pied du mur est une anthologie de paroles et d'écrits de toutes origines et de tous temps contre toutes les prisons...
" Vous avez fait de la prison ?
- Comme tout le monde mon bon m'sieur...
- Ah non ! moi je n'en ai jamais fait !
- Alors laissez-moi vous regarder m'sieur car, de toute... Voir plus

Au pied du mur est une anthologie de paroles et d'écrits de toutes origines et de tous temps contre toutes les prisons...
" Vous avez fait de la prison ?
- Comme tout le monde mon bon m'sieur...
- Ah non ! moi je n'en ai jamais fait !
- Alors laissez-moi vous regarder m'sieur car, de toute ma vie, c'est la première fois que je vois...
Un homme libre ? " La prison, poupée gigogne : quatre murs, un homme ou une femme enfermant en eux, en leur crâne, un détenu ou une détenue qui, lui-même, elle-même, tient prisonnier un enfant. La prison commence là où l'enfance s'achève. La véritable enfance, celle qui fait que le monde social desdits adultes croit vivre alors qu'il n'est que le contenant d'un contenu, à savoir le cercueil qu'est l'adulte portant le cadavre de l'enfant.
Quel gamin a dit : " Plus tard je veux être gardien de prison ? " Aucun et pourtant tous, toutes, sans exception, ont arraché des ailes de mouches...
Ont commis vol de bonbons ou crime de pensée.
Méritions-nous le placard ? la punition sous le bureau du maître ? la claustrophobie de l'imaginaire ?
La prison commence aussi là où naît un crime, celui contre la vie car il est inhumain d'enfermer, même un monstre persuadé d'être encore un homme et à qui la société, la morale des puissants impunis, tente tout pour lui faire croire que :
" C'est pour ton bien, dit la morale.

- Qu'on enferme mon mal ? " demande le monstre.
Il y a des antres odieux, des lieux terribles, habitats d'épouvante où des ogres vous sourient en vous dépiautant jour à jour, nuit à nuit, de votre peau ou, pire, en vous glissant dans le corps, par l'oeil, une paille avec laquelle il vous aspire l'âme, l'esprit, la conscience et l'envie de vivre jusqu'à vous pendre à leur poutre. La prison est ce lieu où Ulysse est sous l'oeil d'un cyclope qui garde et mange les moutons.
A.H.
BENOTMAN.

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