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Au nom du temple ; Israël et l'irrésistible ascension du messianisme juif (1967-2013)

Couverture du livre « Au nom du temple ; Israël et l'irrésistible ascension du messianisme juif (1967-2013) » de Charles Enderlin aux éditions Seuil
  • Date de parution :
  • Editeur : Seuil
  • EAN : 9782021044072
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Plongeant ses sources dans la haute antiquité biblique, sans consistance politique au moment de la création de l'Etat d'Israël en 1948, le fondamentalisme messianique juif a pris son essor en juin 1967, après la conquête de la Cisjordanie et, surtout, du Haram Al-Sharif, le troisième lieu saint... Voir plus

Plongeant ses sources dans la haute antiquité biblique, sans consistance politique au moment de la création de l'Etat d'Israël en 1948, le fondamentalisme messianique juif a pris son essor en juin 1967, après la conquête de la Cisjordanie et, surtout, du Haram Al-Sharif, le troisième lieu saint de l'Islam - là où se trouvent les ruines du Temple d'Hérode, à Jérusalem-Est, là où le patriarche Abraham a prétendu sacrifier son fils Isaac.
Convaincus que le monde est entré dans l'ère eschatologique, les militants de ce mouvement religieux, allié à la droite nationaliste, s'opposent à toute concession territoriale, et a fortiori à la création d'un Etat palestinien souverain et indépendant.
Les idéaux, la politique, les principes qui ont inspiré le sionisme des origines, libéral et pragmatique, ont été, par contrecoup, complètement marginalisés. Mais le repli sur soi, c'est évidemment la pire des solutions.
Dans ce nouveau document d'enquête, Charles Enderlin décrit la lente diffusion de l'idée messianique au sein de la société et de la classe politique israélienne et l'incompréhension des dirigeants palestiniens face à ces changements. Après deux décennies de négociations avortées avec Israël, l'OLP, qui a raté le coche, a perdu aussi ses interlocuteurs privilégiés et n'a plus d'autre choix que d'envisager l'Etat binational. Mais une telle issue, outre qu'elle signerait le renoncement palestinien à l'indépendance nationale, ne signifierait-elle pas la fin du sionisme et d'Israël tel que nous le connaissons ?

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