Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Au nom de la religion ? barbarie ou fraternité

Couverture du livre « Au nom de la religion ? barbarie ou fraternité » de Francois Euve aux éditions Editions De L'atelier
  • Nombre de pages : 160
  • Collection : (-)
  • Genre : Religion
  • Thème : Religion
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Le meurtre d'un prêtre par des djihadistes. Des gestes de fraternité entre musulmans et chrétiens pour dépasser la vengeance. Comment deux actes aussi opposés, l'un barbare, l'autre civilisateur, peuvent-ils être commis au nom de la religion ? Dans cet essai stimulant, François Euvé interroge le... Voir plus

Le meurtre d'un prêtre par des djihadistes. Des gestes de fraternité entre musulmans et chrétiens pour dépasser la vengeance. Comment deux actes aussi opposés, l'un barbare, l'autre civilisateur, peuvent-ils être commis au nom de la religion ? Dans cet essai stimulant, François Euvé interroge le rapport des religions à la vérité.
L'assassinat par deux jeunes djihadistes du père Hamel le 26 juillet 20016 à Saint-Etienne du Rouvray précédé par l'attentat de Nice a saisi d'effroi l'opinion publique. Dépassant la colère et le désir de vengeance, des chrétiens et des musulmans ont posé des gestes de fraternité inédits en assistant ensemble à la messe dominicale. Comment comprendre qu'un acte aussi barbare et des gestes aussi humanisant puissent être tous commis au nom de la religion ?
Rédacteur en chef de la revue Etudes, François Euvé interroge ce paradoxe. Il est trop facile d'écarter d'un revers de main la motivation religieuse des djihadistes en attribuant uniquement leurs crimes à des causes sociales. Affirmer que ce geste barbare ne peut se réclamer de l'islam ne contribue pas non plus à élucider ce qui se noue quand on invoque Dieu pour commettre l'ignoble. Au lieu d'en conclure que l'islam est intrinsèquement violent n'y a-t-il pas à examiner de près le rapport actuel de cette religion à la pluralité démocratique ? Plus largement, n'a-t-on pas minimisé l'impact de la religion et son influence sociale en la réduisant à un simple reflet de l'état de la société ? Et si à un XXe siècle, le plus violent de l'histoire, où le crime de masse avait surtout des motivations a-religieuses, succédait un XXIe siècle où, mue par un vertige fondamentaliste, la barbarie était commise au nom de Dieu ?
Loin de se résigner à cette perspective tragique, ce livre invite à reconsidérer le rapport des religions à la vérité. Et si au lieu d'être chosifiée comme un dépôt intouchable déconsidérant celui qui la conteste, la vérité se faisait dans le dialogue, en marchant avec l'autre, qu'il croit ou non en Dieu ?

Donner votre avis