Le jury de la 16e édition, présidé par Jean-Christophe Rufin, a délibéré
Un bilan ? Certainement pas. Ce qui reste inachevé ne saurait l'être. Et c'est là que le lecteur trouvera, on l'espère, le grain d'optimisme qui surgit à la fin.
Elle aura duré si longtemps, la peur des parents, la peur de perdre un grand amour, la peur d'être soi-même et d'assumer la dureté du monde, tout en sachant qu'on en fait partie. Il y a en même temps le désir malgré tout d'être douce, comme les chats, ces petits fauves, et de ne montrer ses griffes que lorsque le besoin s'en fait réellement sentir.
Ainsi, le choix de la peur signifie qu'aucun autre dessin n'a voulu se dégager de l'horizon ô combien sombre.
Et pourtant arrive l'abandon de ce choix. Hélène cesse d'être « Elle » pour devenir « Moi ». Ce « Moi » est d'abord l'autre face du miroir, avant que n'émerge le courage d'une vue, d'un reflet direct.
Alors, très tardivement se fera jour un avenir dégagé du passé qui finira par ne plus envahir le présent.
Illustration : Xavier Legall
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