Dans l'univers védique, les éléments du macrocosme et du microcosme sont en relation intime les uns avec les autres. Les phénomènes astronomiques sont considérés comme les symboles d'une loi universelle de la nature, qui n'est elle-même que l'expression d'une réalité plus haute.
L'homme védique, sensible à ces symboles d'équivalence, voit leur manifestation dans les nombres, les rites qu'ils pratiquent, les hymnes de louange destinés au divin.
Depuis le XIXe siècle, les historiens des sciences en Occident ont débattu de l'ancienneté de la culture indienne et des Védas, les plus anciens hymnes sacrés du monde, qu'ils ont fait remonter à 1500 av. J.-C.
Des recherches datant d'une trentaine d'années concernant le code astronomique découvert dans le Rig-Véda en remettent en cause la datation et font ainsi remonter la civilisation indienne à 8000 av. J.-C. Il s'agit d'une révolution dans l'histoire des sciences en Inde.
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