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Latraviata, célèbre tragédienne venue du théâtre de Rome, s'apprête à jouer le rôle de sa vie. Maquillée en Falbala, elle se rend dans le village d'Astérix pour y récupérer les armes de Pompée. Découverte des parents d'Astérix et Obélix, guerres intestines entre Jules César et son rival Pompée...
Petite et grande histoires gauloises se rejoignent dans un album qui respecte et renouvelle à la fois tous les codes à la source du succès d'Astérix.
Dans cet album écrit et dessiné par Uderzo, les mères d'Astérix et Obélix arrivent au village pour souhaiter l'anniversaire de leurs grands enfants. Et pour fêter cet anniversaire comme il se doit, Falbala est au rendez-vous.
Cet album est fidèle graphiquement aux albums de la série. Le graphisme est bien travaillé et Uderzo ne perd pas l'enthousiasme de ses débuts. A ce niveau là, il n'y a rien à redire.
En revanche, le scénario est mauvais. Tout d'abord, nous assistons à la venue des mères des deux héros se comportant comme des mamas infernales, ne souhaitant qu'une seule chose, que leurs petits se marient. L'histoire est bancales dès les premières pages et manque d'intérêt. Oui, l'album est même mauvais. Les parents d'Astérix et Obélix sont inutiles, Falbala et la Traviata sont d'un vide affligeant et les scènes d'amoureux transis sont d'une lourdeur ahurissante. Uderzo ne voulant pas s'associer à un nouveau scénariste depuis le décès de son ami Goscinny, on ressent depuis quelques albums une grosse perte de puissance. On pourrait même se demander si un ou deux albums de l'après Goscinny ne serait effectivement pas de lui, car lorsque le dessinateur Uderzo s'y met, c'est carrément nul.
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