Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
J'ai une excuse, pourtant, à mon aveuglement.
La dernière fois que je t'ai vu, tes ramures n'avaient pas encore poussé. Elles ont aujourd'hui six cors, faut-il croire que tant d'années soient passées. Et que soit revenu le printemps, qu'on ne pourra pas vivre ensemble. Les dieux sont imprécis à mesurer le temps ; je sais cependant qu'à chaque hiver vos cornes tombent, comme des branches mortes, mais si grandes qu'on dirait un tronc qui craque, un arbre qui s'écroule, et puis ça repousse, chaque fois plus grand, comme un bourgeon qui n'en finirait pas de grossir, et ne voudrait pas devenir fleur.
Tes bois ressemblaient trop à une renaissance, tu vois, je m'y suis trompée, j'ai cru que toi aussi, tu étais immortel.
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