Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
L'art et le mythe entretiennent des liens de proximités parce qu'ils sont langages. Ils ont la particularité de se fonder sur l'échange entre celui qui fait et celui qui sait " écouter ". Art et mythe sont deux pôles qui suscitent de la part des hommes, des sentiments et des actions connexes, parce qu'ils se vivent. On cherchera moins à mettre en évidence l'illustration du mythe dans l'art que la circulation du mythe à travers l'art. Des conceptions Jungiennes d'une formulation préconsciente du mythe à la proposition structurale lévi-Straussienne, c'est tout un XX e siècle tourné vers la question d'une définition du mythologique. La filiation demande à être revisitée aujourd'hui tant les artistes et leurs problématiques continuent d'être en résonnance avec ces conceptions. De la peinture à l'installation, du théâtre à la pratique scénique et au cinéma, l'art ne cesse de produire des mythèmes qui s'inscrivent comme autant de perspectives.
Qu'on pense à l'avènement de la modernité pour voir aux hasards de Kandinsky à Debord et de Brecht à Genet, toute une propension à construire une mythologie contemporaine propre à traduire et exprimer ce monde tout en le transformant. Le mythe est un cycle qui se répète et qui épouse les formes de la révolution et de la mutation, il n'est qu'une origine en devenir, portant en lui sa propre défaite. Pour exemples, Roger Caillois, Sigmund Freud, André Breton et même Georges Bataille poserons des bases théoriques, souvent conflictuelles, pour en comprendre les modalités de fonctionnement et l'art sera un terrain de prédilection pour en éprouver les outils méthodologiques.
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