Le jury de la 16e édition, présidé par Jean-Christophe Rufin, a délibéré
Secs, sans cavalier, les mots Et leur galop infatigable Quand Depuis le fond de l'étang, les étoiles Régissent une vie. «Ariel, génie de l'air de La Tempête, de Shakespeare, est aussi le nom du cheval blanc que montait à l'aube dans le Devon, en Angleterre, l'un des plus extraordinaires poètes du XX? siècle, Sylvia Plath, aux derniers mois de sa courte vie. Ariel, borne décisive marquant un avant et un après, parole intense jusqu'à la rage parfois, question de vie ou de mort. Ariel, jusqu'au bout, l'extrémité du dernier souffle.» Valérie Rouzeau.
Lien vers ma chronique : http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/ariel-sylvia-plath.html
Le mot de la fin : Les poèmes sont percutants, empreints d'une émotion excessivement forte, sans doute liée à ses troubles bipolaires et à sa dépression. Les thèmes sont angoissants, précis et amènent la réflexion, comme celui de la résurrection, avec la psychologie du personnage, pourtant suicidaire, on y découvre un vain espoir de reconstruction à travers la mort. On est absorbé par son dément génie dépressif. Ça fait mal mais c'est tellement beau.
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