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Arboles en el camino

Couverture du livre « Arboles en el camino » de Regine Raymond-Garcia aux éditions Oqo
  • Date de parution :
  • Editeur : Oqo
  • EAN : 9788498713763
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Karim plisse les yeux pour voir au loin :
Il voit des arbustes, des moutons et des chèvres ; mais pas sa maman.
Karim a des sanglots dans la gorge et de grosses larmes coulent sur ses joues.
Il tourne la tête à droite puis à gauche : il ne sait plus par où il est venu...

Les enfants... Voir plus

Karim plisse les yeux pour voir au loin :
Il voit des arbustes, des moutons et des chèvres ; mais pas sa maman.
Karim a des sanglots dans la gorge et de grosses larmes coulent sur ses joues.
Il tourne la tête à droite puis à gauche : il ne sait plus par où il est venu...

Les enfants peuvent se perdre facilement dès qu'ils lâchent la main de leurs parents et se retrouver en territoire hostile.
Cependant, dans ce récit, Mère Nature, puissante et belle protège le petit héros et s'occupe de lui comme s'il s'agissait d'un de ses fils.
L'auteur écrit cette histoire au retour d'un voyage au Burkina Faso, fascinée par la joie de vivre de ses habitants et par le fait qu'ils savent tirer profit de la nature d'une façon intelligente malgré les difficultés.
C'est un voyage qui l'aide à constater que l'arbre rouge et le baobab sont sans aucun doute hautement considérés parmi ses habitants et qui fait qu'elle leur accorde un rôle principal dans l'histoire.
Mais ce conte n'est pas seulement axé sur la protection et l'aide qu'offre Mère Nature à l'homme, il avertit aussi du besoin de réciprocité. Les humains doivent exercer la même protection et le même respect envers l'écosystème pour assurer sa perdurabilité, comme dit Baobab au petit Karim.
Nous faisons tous partie de la nature et nous sommes tous aussi importants, comme dans une grande famille où tout le monde s'occupe de tout le monde.
Karim comprend vite cela et cette aventure est pour lui un grand apprentissage vital.
L'illustratrice s'est complètement imprégnée de cette merveilleuse terre africaine par le biais de la musique et des images pour entamer son travail.
Dès le début elle travaille avec une palette de couleurs « saturées, brillantes et vives » et des acryliques sur papier. Par contre, quelques textures et dessins sont réalisés au moyen de techniques numériques.
Elle organise la couleur en fonction des états d'âme de Karim. Ainsi, le jaune et le rouge règnent dans les scènes où le petit se sent protégé soit par l'amour et la compagnie de sa mère soit par tendresse et la protection du baobab.
Le turquoise est utilisé pour les séquences où il se trouve perdu et où il dialogue avec l'arbre rouge, le rônier et le manguier. Les nuances rosées et orangées représentent l'affection, la protection et l'amour et s'incorporent à la séquence où Karim découvre le baobab et dialogue avec lui.
L'illustratrice trouve intéressant de maintenir la morphologie réelle des arbres « pour que les enfants puissent voir comment ils sont en réalité ».
L'incorporation de compositions circulaires dans deux séquences de l'histoire établit une correspondance entre le moment où Karim promet au baobab de s'occuper de lui et à la fin, où ce sont les arbres qui le protègent ainsi que sa maman.

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