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Après l'écrit ; sur l'achèvement liturgique de la philosophie

Couverture du livre « Après l'écrit ; sur l'achèvement liturgique de la philosophie » de Catherine Pickstock aux éditions Ad Solem
  • Date de parution :
  • Editeur : Ad Solem
  • EAN : 9791090819108
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

«Lettres mortes» fait allusion au cimetière des paroles écrites dans le Phèdre de Platon (référence) et renvoie à la critique platonicienne de l'écrit, qui constitue la toile de fond philosophique de ce livre. Comment remonter à la source de l'être, à ce Principe dans lequel les philosophes... Voir plus

«Lettres mortes» fait allusion au cimetière des paroles écrites dans le Phèdre de Platon (référence) et renvoie à la critique platonicienne de l'écrit, qui constitue la toile de fond philosophique de ce livre. Comment remonter à la source de l'être, à ce Principe dans lequel les philosophes grecs, puis les théologiens chrétiens, ont vu toute réalité suspendue, y compris la parole humaine? L'exercice de la philosophie, au sens de la dialectique platonicienne, a été une réponse, sans doute indépassable, à cette question qui hante encore les esprits postmodernes.
Mais cet exercice, montre Catherine Pickstock, n'est pas seulement philosophique; ou plus exactement, il commence en philosophie et il s'épanouit en liturgie. Car dans son mouvement ascendant, l'esprit ne finit pas de voir s'échapper l'objet qu'il recherche, qui se retire devant lui et l'attire tout à la fois. Comment le saisir, lui qui échappe à toute parole, à toute nomination et dénomination? En le louant répond Catherine Pickstock - c'est-à-dire en prenant conscience qu'on ne le saisit jamais autant que dans la confession de son excès. Mais parce que la liturgie est l'assomption de la philosophie, son langage a une syntaxe: sa marque n'est pas le mutisme devant le mystère, mais la répétition;
Pour le montrer, ce livre prend pour exemple le rituel de la forme extraordinaire du rite romain. Non par nostalgie - l'auteur est Anglicane -, mais parce que celui-ci fut pendant près de mille ans commun aux chrétiens d'Occident.
Lettres mortes ne veut donc pas cultiver le passé, mais donner au contraire les jalons d'une nouvelle intelligence de la liturgie à la lumière des meilleures réflexions de la philosophie contemporaine.

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