Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
" Anibal, ils ont dû raquer un maximum pour l'avoir.
Ma mère n'a pas voulu me dire le prix, il paraît que je l'ai " scandalisée " avec cette question. " Mais enfin, Sweetie, un enfant, on ne l'achète pas, on prend ce qui vient, tu sais. " Ma pomme, c'est sûr ils l'ont pas payée et ils l'ont pas choisie parce que s'ils avaient eu la possibilité, ils auraient pris un moins moche, un plus sympa et qui les aurait pas fait tourner en bourrique. Mais pour l'Inca, j'ai quand même un doute : je vois pas pourquoi les Péruviens ils refileraient leurs morpions gratis à des étrangers.
"
Edgar, dit Sweetie, 12 ans, vit au Cap-Ferrat dans la belle maison de ses parents, producteurs de cinéma. C’est un enfant solitaire, passionné par les fleurs de leur jardin. Il parle peu en général et pas du tout à son père.
Un jour, ses parents lui annoncent qu’ils adoptent un petit péruvien.
Il déteste d’emblée ce petit Anibal de cinq ans, jusqu’au jour où il le sauve d’une crise d’asthme.
Je n’ai pu m’empêcher de faire un parallèle entre Gérard Legrandieu, un des nombreux acteurs invités chez ses parents, et Gérard Depardieu.
Une écriture agréable et sensible pour faire un beau portrait d’enfant
J’avais déjà été séduite par Rose dans « Rose de pierre », et je le suis tout autant par ce jeune Edgar.
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