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Andre Gide et le premier groupe de La Nouvelle Revue Française t.1 ; la formation du groupe et les années d'apprentissage, 1890-1910

Couverture du livre « Andre Gide et le premier groupe de La Nouvelle Revue Française t.1 ; la formation du groupe et les années d'apprentissage, 1890-1910 » de Auguste Angles aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782070298969
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Entre les deux guerres La Nouvelle Revue Française était devenue, selon l'image de François Mauriac, la «rose des vents» de notre littérature. Mais comment avait-elle été créée, quelques années avant 1914, et pourquoi s'était-elle imposée dès cette première phase de sa longue existence ? De ces... Voir plus

Entre les deux guerres La Nouvelle Revue Française était devenue, selon l'image de François Mauriac, la «rose des vents» de notre littérature. Mais comment avait-elle été créée, quelques années avant 1914, et pourquoi s'était-elle imposée dès cette première phase de sa longue existence ? De ces questions est née l'importante étude à laquelle Auguste Anglès s'est livré pendant de longues années. Elle suit les cheminements des six futurs fondateurs, leurs rencontres et les tentatives de leur «groupe invisible» qui aboutirent, à la fin de 1908 et au début de 1909, au «faux départ», puis au «vrai départ» de la N.R.F. Petite revue parmi beaucoup d'autres, elle se détache vite par son éthique de la vie littéraire, par son soutien à des oeuvres jusque-là méconnues, comme celles de Paul Claudel ou d'André Gide, par l'ouverture de ses «directions» esthétiques. Elle s'interroge sur Anatole France et sur Maurice Barrès, sur Charles Péguy et sur André Suarès ; elle honore Charles-Louis Philippe et prépare le retour de Paul Valéry à la poésie ; elle accueille des débutants comme Valery Larbaud et Alexis Léger, Jacques Rivière et Alain-Fournier ; elle prend feu pour les Ballets russes et reste perplexe devant le cubisme ; sensible aux mutations qui s'opèrent à cette aube du XX? siècle, elle procède à une révision des valeurs artistiques, psychologiques, morales et civiques, sur lesquelles vivait l'«établissement» contemporain. Grâce aux correspondances qu'échangeaient avec prodigalité les hommes de cette époque, on ne voit pas seulement s'élaborer une revue au mois le mois, on découvre aussi un réseau de relations qui s'étend à maints secteurs de la vie intellectuelle et de la vie tout court. On accompagne les contours apparents d'une chronique restituée à la température du vécu. Mais de cette chronique se dégagent des significations, car elle implique un certain nombre de questions sur l'art, sur la société et sur l'homme.

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