Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
André Malraux et André Gide ont entretenu une relation amicale dès le début des années 1920. Leur amitié s'est nouée à la suite de la publication en revue par André Malraux de deux grands articles consacrés à son aîné, suite à la publication de ses Morceaux choisis chez Gallimard (1921). Le jeune critique y prenait la défense d'André Gide contre les attaques de la droite réactionnaire, considérant l'auteur des Nourritures terrestres comme le seul directeur de conscience légitime pour la jeune génération - « un homme qui crée l'état d'esprit d'une époque », une figure exemplaire non par la profession d'une doctrine, mais par le goût affiché de la liberté et du bonheur : « En vous défendant contre l'absolu des systèmes, vous leur avez organisé une défense. » André Gide tombe sous le charme de cet admirateur talentueux, dont il fait la connaissance le 12 mai 1922 au théâtre du Vieux-Colombier, et se réjouit de le voir figurer bientôt parmi les écrivains proches de La NRF, auprès de Jean Paulhan et de Marcel Arland.
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