Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Principal représentant du réalisme magique, André Delvaux, disparu en 2002, fut également un grand pédagogue et l'un des fondateurs de la célèbre école de cinéma belge, l'INSAS.
Son premier long métrage, L'Homme au crâne rasé (1965), est accueilli avec enthousiasme par Jean-Luc Godard, Chris Marker et Alain Resnais. Un soir, un train (1968), interprété par Yves Montand et Anouk Aimée, lui confère une reconnaissance internationale... Dans trois entretiens avec Frédéric Sojcher, André Delvaux analyse les rapports entre création et production cinématographiques, les problèmes de l'adaptation d'oeuvres littéraires à l'écran, la construction musicale de ses films.
Il évoque aussi ses documentaires, portraits de Fellini, Rouch, Wajda et Woody Allen, ou encore l'importance de la transmission cinéphile. La nouvelle génération de réalisateurs belges, dont certains furent ses anciens élèves, apporte ici un précieux témoignage. Un vibrant hommage au précurseur d'un cinéma d'auteur européen.
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