Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
En 1928, un opérateur sillonne les rues d'une ville russe.
Il filme trams, voitures, vitrines, ateliers, machines, passants, ouvriers, sportifs. Il traque les moments d'intimité, de labeur et de loisir. Les séquences sont reprises par lac monteuse dans sa salle de travail. Des spectateurs émerveillés assistent à la projection du film. Dziga Vertov, réalisateur d'avant-garde, refusant tout scénario et tout intertitre, nous montre l'opérateur et la monteuse à l'oeuvre, et le fruit de leur art.
L'homme à la caméra est un film sur le cinéma, une mise en pratique de ce que Vertov écrit dans le Manifeste du Ciné-OEil. L'ouvrage se propose d'analyser l'oeuvre selon trois axes parfois noués. Le rapport entre cinéma et politique à l'époque de la révolution russe. La lecture formelle du film, innovant en matière de montage, de rythme et d'usage des « procédés cinématographiques. La façon dont Vertov atteint la vie en elle-même » ses dimensions les plus diverses, individuelle et collective, biologique, existentielle historique.
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