Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
On peut à juste titre s'étonner que les épigrammes grecques appartenant à l'Anthologie grecque (au livre XII pour la plupart) aient pu traverser les siècles, alors qu'elles offensaient si ostensiblement non seulement la morale chrétienne, mais aussi les "bonnes moeurs" laïques. Le XIXe siècle verra la traduction en français de la totalité de cette Anthologie, à l'exception du livre XII offert au public en latin. Après la traduction de Roger Peyrefitte, du livre XII exclusivement, sous le titre La Muse garçonnière (Flammarion,1973), édition aujourd'hui épuisée, la seule intégrale de ces pièces érotico-pédérastiques est celle de Clément Marie qui dans cette traduction soignée fait entendre à nouveau des voix lointaines, celles de l'Antiquité grecque, qu'elles disent le plaisir ou la peine, la joie ou la douleur, l'espoir ou le regret d'aimer de beaux garçons. Yvan Quintin, lui-même traducteur d'une sélection de ces petits poèmes (Publications Orientalistes de France, 2005) et auteur de Mythologie gayment racontée (ErosOnyx, 2009) a préfacé cet ouvrage.
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