Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
On n'a plus idée de la déflagration que produisit l'effondrement instantané du Second-Empire. Dans la France amputée de ses provinces orientales, une même obsession subjuguait les esprits : la revanche. Imagiers des élans de l'âme, les peintres, naturellement, firent leur miel de ce ressentiment unanime. Parmi ceux-là, quelques surdoués, « salonnards » pour la plupart : Meissonnier, Detaille... Alphonse de Neuville surtout. Neuville qui, fort de l'héritage romantique, s'attache au fracas, à la consistance même des nuées saturées de souffre et de cris... À une époque où la guerre n'est pas encore la boutique du photo-reportage, Neuville se débarrasse de toute la quincaillerie allégorique du grand genre. Ce qu'il poursuit, c'est l'instant. Et de ces instantanés tumultueux sourd l'héroïsme ordinaire des sacrifiés. Certains de ses chefs-d'oeuvres courent sur nos manuels d'histoire : Les dernières cartouches, Le Cimetière de Saint-Privat, Les Défenseurs du Bourget... Pourtant, aucune monographie ne lui avait encore été consacrée. Ce livre comble un manque en même temps qu'il répare une injustice, en rappelant l'incroyable metteur en scène et l'époustouflant dessinateur que fut ce « peintre-reporter » unique en son genre.
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