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Algérie, les années pieds-rouges

Couverture du livre « Algérie, les années pieds-rouges » de Catherine Simon aux éditions La Decouverte
Résumé:

0500 Qu´ils soient médecins, instituteurs, artistes ou journalistes, qu´ils veuillent « répa-rer les dégâts » du colonialisme ou qu´ils rêvent de révolution mondiale, tous se veu-lent du bon côté du monde. Plus précisément : du tiers monde et de ses chambarde-ments. « Alger, c´était La Havane »,... Voir plus

0500 Qu´ils soient médecins, instituteurs, artistes ou journalistes, qu´ils veuillent « répa-rer les dégâts » du colonialisme ou qu´ils rêvent de révolution mondiale, tous se veu-lent du bon côté du monde. Plus précisément : du tiers monde et de ses chambarde-ments. « Alger, c´était La Havane », résume l´un de ceux qu´on désigne sous le terme de « pieds-rouges ». À travers leurs récits, une société se révèle. On y croise des équi-piers de la Cimade et des coopérants, on y suit les aventures de la Cinémathèque d´Alger, les pérégrinations des instituteurs du bled. On y entend aussi les témoignages des torturés du colonel Houari Boumediene et les mots, terribles, du désenchantement.
Le coup d´État de Boumediene, le 19 juin 1965, a signé la fin d´un cycle. Le festival panafricain d´Alger de 1969 clôt symboliquement cette période : c´est sur ce « feu d´artifice » que s´achève le livre-enquête de Catherine Simon, solidement documenté et fondé sur les témoignages de dizaines d´acteurs de l´époque. Il est la fresque d´une époque, d´un pays, d´une aventure humaine.0300 Fort mal connue, cette période des balbutiements est, pour la première fois, retracée dans ce livre, à travers la mémoire vive d´étrangers « amis de l´Algérie nouvelle », Français le plus souvent. Certains d´entre eux sont médecins, agronomes ou artistes ; beaucoup s´improvisent instituteurs, journalistes, éducateurs. Ils ont le coeur à gauche. Qu´ils soient soucieux de « réparer les dégâts » causés par le colonialisme en faisant oeuvre utile ou qu´ils rêvent de révolution mondiale, à l´instar des trotskistes de la IVeInternationale, tous se veulent du bon côté du monde. Plus précisément : du tiers monde et de ses chambardements. « Alger, c´était La Havane », résume l´un de ceux qu´on désigne sous le terme de « pieds-rouges ».
DansAlgérie, années zéro, une société se révèle, loin des clichés bienséants. On y croise des équipiers de la Cimade et des coopérants militaires, on y suit les aventures de la Cinémathèque d´Alger, les pérégrinations des instituteurs du bled. On y entend aussi les témoignages des torturés du colonel Houari Boumediene et les mots, terribles, du désenchantement.
Le coup d´État de Boumediene, le 19 juin 1965, a signé la fin d´un cycle. Le festival panafricain d´Alger clôt symboliquement cette période. 1969 : c´est sur ce dernier « feu d´artifice », aux couleurs de l´Afrique et du jazz, que s´achève le livre-enquête de Catherine Simon. Son récit, minutieusement documenté, est fondé sur les témoignages de plusieurs dizaines d´acteurs de l´époque, recueillis en France pendant plus de deux ans. Il est la fresque d´une époque, d´un pays, d´une aventure humaine.0300Indépendance algérienne de 1962 : médecins, agronomes ou artistes, beaucoup de Français militants s´improvisent instituteurs, journalistes, éducateurs. « Alger, c´était La Havane », résume l´un de ceux qu´on désigne alors sous le terme de « pieds-rouges ». Cette histoire de passions - et de violentes désillusions - totalement méconnue, est ici racontée pour la première fois, après deux ans d'enquête et de témoignages. L'histoire d'une génération.0400Introduction. Changer de vie pour « changer le monde »  1. Veillée d´armes  Dans les usines d´armement du FLN au Maroc  Communistes, trotskistes, chrétiens, insoumis ou déserteurs La culture du secret  En « métropole », des voix discordantes et minoritaires  Le dégoût de la « sale guerre », l´amour et la Révolution  Un choix lourd, grisant, radical  2. Été 1962  Le grand carnaval de l´indépendance  Quatre Français sur cinq sont partis  Braderie géante et terre brûlée  « Les harkis, sur le coup, je n´ai pas compris »  « La vraie France »  La manne phénoménale des « biens vacants » L´été des mensonges et des faux-semblants 3. Les bulldozers de l´Algérie nouvelle Premières missions médicales  Une résistante bretonne au ministère de la Santé  L´Hermitage, Naïma et Verdun : premières cliniques « nationalisées »  Une armée de blouses blanches aux allures de Babel  Des écoles de matrones et d´« accoucheuses rurales »  Médecins de l´Est et pensionnair

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