Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
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Suisse, fils de peintre, frère de sculpteur, Alberto Giacometti (1901 - 1966) est souvent associé au Surréalisme, mouvement artistique où il se sentait très à l’étroit. En réalité, les œuvres maintes fois reproduites et stars des ventes aux enchères datent des années’50 et suivantes. Toutes ces figures filiformes, toutes ces cages aux bustes émaciés et cauteleux, tous ces hommes qui marchent ou qui tombent, autant d’icônes de la sculpture moderne, où on a voulu voir une influence de l’art étrusque.
Le dessin était essentiel pour Alberto Giacometti. Il était même un moyen d’expression autonome, sans relation avec la sculpture ou la peinture (on l’oublie trop facilement : Giacometti était un grand portraitiste). Et tous les sujets valent la peine d’être griffés sur le papier : un fétiche africain, une vénus stéatopyge, un plâtre grec, le visage d’un ami, le poêle de l’atelier. Giacometti ne se demandait pas ce qu’il allait représenter mais bien comment il allait le faire. Nerveux, le trait se transforme en un vaste réseau dans lequel est pris le motif, comme une mouche dans une toile d’araignée. Et il s’impose à nous.
Ce catalogue de l’exposition du Centre Pompidou en 2001 nous présente une superbe sélection de dessins du maître, couvrant sa carrière, des débuts aux dernières années. Si bien qu’est ressentie toujours la même tension : celle du doute premier. Ce doit être pour cette raison, ainsi que pour la qualité de ses notices (sous la direction de Agnès de Beaumelle), que cet ouvrage a été un succès de librairie.
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