Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Infinis espaces, entre gris, ocres et noirs... Harmonie et déséquilibre... Ce sont les territoires d'art d'Albert Bitran (né en 1931).
Venu d'Istanbul à Paris, à l'âge de 17 ans, pour suivre des études d'architecture qu'il abandonne rapidement pour se consacrer à la peinture, Albert Bitran reste marqué par sa ville et par la Turquie de l'époque. « Ce n'était pas le bleu actuel, fabriqué pour les touristes, mais des gris, des tons sombres, couleurs de poussières, des ocres jaunes, qu'on voit beaucoup dans mes tableaux. Le noir fait partie de ma culture ottomane d'origine. » Peintre précoce, sa première exposition est organisée en 1951. Il côtoie alors l'avant-garde et participe à de nombreuses manifestations consacrées à l'abstraction géométrique. « Mais je trouvais tout cela trop sec, je voulais plus de vérité ».
Il se tourne alors vers une abstraction d'une autre nature, faite à la fois de fi gures abstraites et de détails : des lettres, des petits dessins, des mouvements tirés de l'art fi guratif, des lignes directrices noires, droites ou courbes, dans lesquelles se croisent et se mélangent des formes variées. Parfois, une tache de couleur vive vient rehausser l'ensemble, lui donner un relief qui assure des perspectives très séduisantes, tranchant avec l'horizon brumeux et incertain.
Bitran appartient à cette catégorie d'artistes qui ont voulu profi ter de la grande manufacture d'idées de l'abstraction en France, en Italie ou aux États-Unis, comme Atlan, Fautrier ou Henri Michaux.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron