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Aide-moi si tu peux

Couverture du livre « Aide-moi si tu peux » de Jerome Attal aux éditions Robert Laffont
Résumé:

Stéphane Caglia n'est pas un flic comme les autres. Toujours prêt à dégainer un bon mot comme certains usent de leur revolver, il s'échappe de la violence urbaine qui est son quotidien en se réfugiant dans les années 80 (souvenirs d'un jeu télé, d'une super série ou d'un clip génial de Michael... Voir plus

Stéphane Caglia n'est pas un flic comme les autres. Toujours prêt à dégainer un bon mot comme certains usent de leur revolver, il s'échappe de la violence urbaine qui est son quotidien en se réfugiant dans les années 80 (souvenirs d'un jeu télé, d'une super série ou d'un clip génial de Michael Jackson.).
Les eighties, seule période de sa vie où il s'est senti protégé et heureux.
Traqué par un tueur à la solde d'une mystérieuse secte, il va devoir enquêter sur la disparition d'une jeune fille liée à une série d'abominables meurtres. Tamara, 17 ans, postait sur Youtube des reprises des chansons des Beatles. Là est peut-être la clé de l'énigme. Épaulé par une jeune inspectrice anglaise qui déteste les années 80, Stéphane Caglia réussira-t-il à résoudre son enquête avec pour seules références Corynne Charby, Valérie Kaprisky ou le capitaine Albator ? C'est le début d'une aventure terriblement divertissante.
Jérôme Attal signe ici un roman poétique à la limite du polar où les traits d'humour rivalisent avec les coups de feu. On retrouve son goût pour les fausses pistes narratives, les aphorismes sur l'amour, et le moral à toute épreuve de personnages plongés dans des situations aussi loufoques que réalistes.

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Avis (2)

  • A lire :
    AIDE MOI SI TU PEUX de Jérôme ATTAL Eds.Robert Laffont 2015
    Résumé Nathalie Bullat 16 janvier 2016
    Vous souvenez vous du roman loufoque et si délicieux de Jérôme ATTAL « presque la mer » ?
    Et bien son dernier ouvrage est tout aussi farfelu mais sur fond de roman policier… Jérôme...
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    A lire :
    AIDE MOI SI TU PEUX de Jérôme ATTAL Eds.Robert Laffont 2015
    Résumé Nathalie Bullat 16 janvier 2016
    Vous souvenez vous du roman loufoque et si délicieux de Jérôme ATTAL « presque la mer » ?
    Et bien son dernier ouvrage est tout aussi farfelu mais sur fond de roman policier… Jérôme Attal qui est aussi scénariste et parolier est un ovni dans la littérature policière. Les initiés risquent de ne pas s’y retrouver, d’autant que, telle une ritournelle, son texte est rythmé par des allusions aux années 80. Années miracles qui selon lui nous ont offert la meilleure musique, le meilleur cinéma, le sanctuaire de la culture…
    Le narrateur, Stéphane Caglia, surnommé Cague,un flic nostalgique de cette fameuse décennie, a la gâchette facile( un vrai tonton flingueur !) Après avoir démantelé une organisation mafieuse en tant qu’agent double,il se voit menacé par d’anciens membres, qui avec un gout acide de vengeance lui ferai avaler son bulletin de naissance… En parallèle il enquête sur la disparition d’une mineure et deux meurtres. le lien ente ces affaires :la corde « ré » des guitares, la passion des Beatles et la manie bien de notre époque de tout poster sur les réseaux sociaux..
    Ce livre ponctué d’humour vous plongera dans des souvenirs d’enfance, de jeunesse tout en conservant les codes d’une intrigue.. Certes ce n’est pas le plus grand policier de l’année mais quel plaisir à lire la plume de Jérôme Attal, c’est un roman friandise, à la fois gai et nostalgique, aux répliques aigres-douces, un bon scénario pour un film à la sauce Michel Audiard.. Alors ne passez pas à côté d’un moment de bonne humeur !

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  • Stéphane Caglia surnommé Cague par la brigade, parce qu’il parait que c’est un vrai chieur, n’est pas un flic comme les autres, mais Aide-moi si tu peux n’est pas un polar comme les autres…

    Quand tu lis un polar et que tu rigoles, tu te demandes si tu l’estampilles de polar :) , va pour un...
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    Stéphane Caglia surnommé Cague par la brigade, parce qu’il parait que c’est un vrai chieur, n’est pas un flic comme les autres, mais Aide-moi si tu peux n’est pas un polar comme les autres…

    Quand tu lis un polar et que tu rigoles, tu te demandes si tu l’estampilles de polar :) , va pour un néologisme un « drôlar »!

    Revenons à Stéphane, vous n’êtes pas sans savoir que la vie d’un flic qui baigne dans la violence n’est pas aisée, notre capitaine a trouvé la bonne parade, une bonne plongée dans les années 80, on y reste et on n’en sort plus !

    Traqué par un tueur à la solde d’une mystérieuse secte, et assisté par la belle british Miss Prudence Sparks, Cague va devoir enquêter sur la disparition de la jeune Tamara, 17 ans, fan invétérée des Beatles. Elle postait des reprises sur internet des "Fab Four" et notamment le légendaire Help

    En avançant dans l’enquête, de fil en aiguille, ou plutôt de corde en aiguille, puisque c’est la fameuse corde de ré de la guitare qui sera l’arme du crime, on suit Cague dans son enquête mais aussi dans ses démêlés avec les membres de la secte du "souterrain stellaire". Il y a des assassins à arrêter et d’autres à déjouer... mais on continue de jouer de la guitare car c’est bien peut-être par là que se trouve la clé de l’énigme.

    Nostalgique, drôle, beau et intrigant "Aide-moi si tu peux" est un bijou dans son genre.

    Nostalgique : «Ah oui, parce qu’il faut que je vous dise, il y a eu un cataclysme, récemment dans ma vie : ma mère est morte cette année et depuis, chaque fois que je le peux, je me réfugie en pensée dans les années 80. » Cague

    Drôle : « A l’approche de la cinquantaine, on devinait qu’il luttait en permanence contre la tentation à faire du gras et la virgule qui imprimait le bas de son polo trahissait qu’en dépit de séances répétées en club de fitness, le menu de ses soirées devant la télévision variait entre pizzas surgelées et chips industrielles de la même manière que chez Schopenhauer la vie oscille comme un pendule entre le désespoir et l’ennui. »

    Beau, encore Schopenhauer (mais je suis excusée c’est mon philosophe préféré ) : « Schopenhauer, il pense que les rapports entre les gens sont inextricables parce que ce que vous croyez juste pour vous n’est pas juste pour un autre. Il n’y a pas d’universalité dans la conscience. Mais moi, je crois quand même à la conscience, à cette foutue conscience qui devrait nous empêcher de commettre des actes cradingues. Bien avant de lire Dostoïevski, je croyais à la dignité de l’homme par la conscience. C’est comme ça que j’ai décidé de travailler dans la police. Pour essayer de prévenir les crimes et d’empêcher qu’ils se répètent. »

    Et maintenant, lis-le, si tu peux, chiche :)

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