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Genève, 10 juin 2009.
Cécile Brossard, la meurtrière d'Edouard Stern, entre dans le box des accusés. L'amante du banquier n'est plus que l'ombre d'elle-même. L'instruction de cette affaire a été longue, très longue. Pendant tout ce temps, les avocats se sont livrés à un drôle de jeu. Le magistrat instructeur, le juge Graber, a dû blinder son enquête. Edouard Stern n'est pas n'importe qui : trente-huitième fortune française, il est l'intime des puissants et l'ami de Nicolas Sarkozy.
C'est aussi un homme qui cultive les inimitiés. Lorsque son corps sans vie est découvert dans son appartement genevois, revêtu d'une combinaison en latex, personne ne pense au geste fou d'une femme en déroute. A son procès, Cécile Brossard apparaît telle qu'elle est torturée et complexe. L'histoire, elle, est simple. C'est celle d'un couple qui se déchire, pris au piège de sentiments confus où se mêlent sexe et argent.
Alors qu'a-t-on cherché à cacher ? Pourquoi s'est-on attelé avec autant de zèle à circonscrire le procès aux deux protagonistes de l'affaire ? Les deux journalistes, Valérie Duby et Alain Jourdan, auteurs d'un premier livre sur l'affaire Stern, ont poursuivi leur enquête. Ils livrent de nouveaux éléments et lèvent un coin du voile sur les coulisses de ce procès hors norme. Pendant quatre ans, la justice genevoise a dû slalomer entre petits et grands secrets.
En bonne partie pour éviter que le procès ne se glisse dans les draps des puissants et ne jette une lumière trop crue sur l'univers sans pitié du monde de la haute finance.
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