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Adrien de Monluc (1571-1646) est plus connu sous le titre de comte de Cramail. Gascon et gentilhomme, il guerroie lors de ses jeunes années aux côtés de ligueurs dans le Midi toulousain. Nommé gouverneur du comté de Foix en 1605, il devient Maréchal de camp sous Louis XIII et prend part aux campagnes militaires menées contre le duc de Rohan en Languedoc. Mais sa participation à la journée des dupes et ses intrigues contre le cardinal de Richelieu le conduisent à la Bastille en 1635. Il ne recouvre la liberté qu'après la mort du Cardinal. L'historiographie a longtemps brossé d'Adrien de Monluc le portrait d'un personnage sulfureux et d'un libertin. Le livre révèle le comte de Cramail sous un jour sensiblement différent. Ce Gascon peut compter sur un réseau de fidélités enracinées dans un grand sud-ouest. Grand noble, le comte de Cramail satisfait aux exigences culturelles des aristocrates de son rang. Protecteur des belles-lettres, il exerçe une activité de mécène à la cour et en province, notamment à Toulouse où au début du 17e siècle il fonde l'académie des Philarètes. De son engagement dans les troupes ligueuses à ses prises de position en faveur de la croisade contre le turc, Adrien de Monluc a été un catholique militant, éprouvant de la sympathie pour l'Espagne des Rois Catholiques. L'image du libertin se brise laissant place à une personnalité fidèle à sa foi, à son roi, à ses amis poètes, à un prince qui conserve cependant une part de mystère en l'absence de toute représentation figurée connue.
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