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Adel, l'apprenti migrateur

Couverture du livre « Adel, l'apprenti migrateur » de Salah El Khalfa Beddiari aux éditions Memoire D'encrier
Résumé:

Adel, cet apprenti migrateur, citoyen néo-Québécois et néo-Canadien d'origine arabe et de confession musulmane, est confronté au parcours du combattant de l'intégration. Son immersion dans la société québécoise soulève des questions inédites et inattendues auxquelles il essayera de répondre à... Voir plus

Adel, cet apprenti migrateur, citoyen néo-Québécois et néo-Canadien d'origine arabe et de confession musulmane, est confronté au parcours du combattant de l'intégration. Son immersion dans la société québécoise soulève des questions inédites et inattendues auxquelles il essayera de répondre à travers un reploiement philosophico-poétique. Cette quête l'amènera à découvrir sa propre identité. Sera-t-elle soluble dans la culture de sa nouvelle société, sera-t-elle miscible, mais jusqu'à quel niveau et jusqu'à quel degré? Son intégration suppose-t-elle l'effacement de sa propre personnalité, de son caractère, de ses valeurs? Son intégration ne serait-elle pas plutôt une dissolution proche de sa propre désintégration?
Adel, le nouvel arrivant, ouvert sur le monde, enthousiaste et admirateur des valeurs humanistes de l'Occident, porteur d'un héritage qui ne paraît pas, en premier lieu, inconciliable avec la culture de la société d'accueil, déclare son amour à sa nouvelle patrie.
Cet amour qu'il porte à la femme qu'il rencontre survivra-t-il aux aléas de l'assimilation, leur idylle va-t-elle durer et perdurer ou s'éteindra d'elle-même au moindre choc des valeurs? C'est ce qu'on découvrira à travers cette cogitation qui dit le malaise d'une posture intenable et d'une présence quasi incurable.
Adel, l'apprenti migrateur est un livre qui porte sur les états confus et équivoques de l'intégration des immigrants de «première fraîcheur», comme disait Mikhaïl Boulgakov, c'est-à-dire arrivant adultes dans leur pays d'accueil. Cette réflexion est relative à la capacité d'une société occidentale d'accueil à assimiler et à intégrer la culture des nouveaux arrivants (immigrants ou réfugiés). Quelles seraient ses limites? Les néo-Canadiens ou les néo-Québécois d'origine arabe et africaine et de confession musulmane participent-ils pleinement à la vie de leur nouveau pays ou les accule-t-on, consciemment ou non à jouer des rôles mineurs empêchant et retardant du coup leur intégration? Se sentiront-ils rejetés peut-être? Ce qui expliquerait leur refuge dans le religieux cherchant à tout prix à forger une identité distincte.

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