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À Paris, au Printemps, ça sent la merde et le lilas

Couverture du livre « À Paris, au Printemps, ça sent la merde et le lilas » de Deforges-R aux éditions Fayard
Résumé:

En mai 68, les étudiants et les ouvriers ne furent pas les seuls à avoir affaire à la police du gouvernement du général de Gaulle. Régine Deforges, qui vient de créer sa maison d'édition, L'Or du temps, voit saisir son premier livre publié, Le Con d'Irène, érotique dû à la... Voir plus

En mai 68, les étudiants et les ouvriers ne furent pas les seuls à avoir affaire à la police du gouvernement du général de Gaulle. Régine Deforges, qui vient de créer sa maison d'édition, L'Or du temps, voit saisir son premier livre publié, Le Con d'Irène, érotique dû à la plume anonyme d'Aragon. Elle est convoquée au Quai des Orfèvres par le patron de la police mondaine, le commissaire Ottavioli. Ce premier rendez-vous judiciaire sera suivi de beaucoup d'autres jusqu'à sa condamnation pour « outrage aux bonnes moeurs par la voie du livre » par la 17e Chambre correctionnelle, notamment pour avoir publié Lourdes, lentes, d'André Hardellet. Sur fond de barricades et de gaz lacrymogène, entre amours ferventes, incursions révolutionnaires à Censier, à la Sorbonne, c'est l'occasion pour Régine Deforges de nous donner, l'air faussement badin, de superbes pages sur ses déambulations entre le Quartier latin, Saint-Germain-des-Prés, les folles soirées chez Castel et les bars de Pigalle. Elle promène sur ce temps un regard amusé et ironique, souriant au slogan qui s'afÞ chait sur les murs : « Il est interdit d'interdire ! »

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