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A mort la gueuse ! - comment petain liquida la republique a bordeaux 15,16 et 17 juin 1940

Couverture du livre « A mort la gueuse ! - comment petain liquida la republique a bordeaux 15,16 et 17 juin 1940 » de Gerard Boulanger aux éditions Calmann-levy
  • Nombre de pages : 380
  • Collection : (-)
  • Genre : Sociologie
  • Thème : Sociologie
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

   14 juin 1940. L'armée allemande occupe Paris. Le gouvernement français s'est replié à Bordeaux, alors submergée de réfugiés. Une République exsangue, assaillie de toutes parts, y cédera sous les assauts de ceux-là même qui étaient censés l'incarner et la défendre. Son agonie est brève : en... Voir plus

   14 juin 1940. L'armée allemande occupe Paris. Le gouvernement français s'est replié à Bordeaux, alors submergée de réfugiés. Une République exsangue, assaillie de toutes parts, y cédera sous les assauts de ceux-là même qui étaient censés l'incarner et la défendre. Son agonie est brève : en trois jours - les 15, 16 et 17 juin -, le régime tombe, victime d'un « coup d'État dans la défaite » sans effusion de sang qui porte le maréchal Pétain au pouvoir. Après avoir signé l'armistice, Pétain obtient les pleins pouvoirs le 10 juillet à Vichy, et en profite pour finir le 11 juillet de liquider la République.
   Paradoxe suprême, ce sont les militaires - Pétain, Weygand, Darlan - qui veulent cesser le combat, et les civils - Reynaud, Mendès-France, Mandel - qui veulent le poursuivre. Les premiers auront raison des seconds, animés par une détermination puisant sa force dans une haine viscérale de la République et dans la peur bleue que leur a inspirée le Front populaire. Et ce sont les responsables de la défaite militaire qui en seront les premiers bénéficiaires politiques.
   Après quatorze ans de recherches, Gérard Boulanger nous livre le récit captivant, heure par heure, des complots, manoeuvres, trahisons, alliances contre nature et coups de force qui scellèrent le destin de la « Gueuse » - surnom que les factieux donnaient à la République. Instants d'histoire croqués sur le vif, dialogues restitués, anecdotes tragiques ou cocasses, portraits sans fard des protagonistes, analyse très fine des tenants et des aboutissants politiques et géopolitiques : on est transporté dans le Bordeaux de la défaite et de l'exode, au coeur d'un pouvoir déliquescent qui vit ses dernières heures.

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