"Je voulais écouter du rap opaque, dans des bras déraisonnables ».
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Bon sang ! Monsieur de Charlus est homosexuel ! Le narrateur, et le lecteur, le découvrent de concert.
Albertine l’est-elle aussi ? Le narrateur ne peut trancher.
Beaucoup de « téléphonage » dans cet opus. L’instrument se démocratise.
De retour à Balbec, le narrateur se souvient de sa grand-mère, dont il apprend qu’elle était déjà fort malade lors de son précédent séjour.
En compagnie des invités des Verdurin, il prend le beau train d’une heure trente-cinq.
Les pages sur les généalogies des noms de villes sont un peu longues, mais cela change des généalogies des personnages. Quelques pages également sur le nom de certaines rues parisiennes.
Le narrateur relève par ailleurs les erreurs de langue, empruntées si souvent à l’anglais, mais qui ne nous choquent plus maintenant.
Les souvenirs du narrateur suivent les arrêts du train de la côte de Balbec. Mais il souffre de jalousie quand, dans ce même train, Albertine n’est pas avec lui dans le même compartiment.
Albertine, qui est cause de la fin de l’amitié entre le narrateur et son ami d’enfance Bloch. Ce premier se découvre snob (sans blague !)
Pour le narrateur, certains hommes sont de Sodome, et certaines femmes (dont Albertine ?) de Gomorrhe.
Quelques citations :
« Car aux troubles de la mémoire sont liés les intermittences du cœur. »
« Car comme les morts n’existent plus qu’en nous, c’est nous même que nous frappons sans relâche quand nous nous obstinons à nous souvenir des coups que nous leur avons assénés. »
« La médecine, faute de guérir, s’occupe à changer le sens des verbes et des pronoms. »
http://alexmotamots.fr/?p=2411
Ce tome se centre surtout sur le personnage de M. de Charlus, qui n'est pas, c'est le moins que l'on puisse dire, un personnage sympathique et je crois qu'il l'est encore moins quand il prend la voix de Guillaume Gallienne qui a beau être un excellent lecteur mais qui le rend vraiment horripilant. Et si M. de Charlus est au coeur de ce roman, ses moeurs le sont aussi et l'homosexualité ou l'inversion comme la qualifie Proust est donc un thème majeur de ce tome. Comme le titre biblique le laisse penser, nous sommes loin de l'ambiance des jeunes filles en fleurs ou des amours de Charles Swan. Ce qui est peut-être le plus intéressant, c'est l'évolution du narrateur. Pour la première fois, on sent qu'on n'a plus à faire à un enfant mais à un écrivain qui observe le comportement de M. de Charlus et la façon dont il est perçu par les autres. En bonne normande que je suis, j'ai aussi beaucoup apprécié le chapitre consacré aux origines des noms de villages normands. Sodome et Gomorrhe T.2-livre audio
De tous les tomes, c'est très clairement celui qui m'a le moins plus.
Avant tout, Marcel Proust c' est une écriture, une écriture sublime. C' est un voyage à travers les mots, leur essence, mais aussi à travers des tableaux.
J' approuve votre commentaire Guillaume. Le baron de Charlus vieillissant devient touchant, plus humain. Mais j' ai aussi un coup de cœur pour Swann : c' est un esthète. Je lui trouve un charme certain. il est d' une grande délicatesse.
Je considère que le baron de Charlus est l'un des personnages les plus intéressants de toute la saga de Proust, ce qui n'engage que moi bien évidemment. Son ambiguïté et sa personnalité imprévisible est enfin éclairé dans ce volume au grand jour, ce qui n'est pas pour me déplaire.
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