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Par le jeu du souvenir et de "l'art libératoire du fragment", François Poirié livre un concentré d'idées vivantes et libres autour de quelques thèmes essentiels et pourtant délaissés par les penseurs et les philosophes : la promesse, la perte, la lassitude, l'indécision.
Penser ce qui dans le registre du délaissé est pourtant essentiel à comprendre, c'est prêter une attention nouvelle aux angles morts de notre pensée, se laisser à nouveau surprendre et ouvrir la voie à des promenades inédites en terrain connu.
Le guide est espiègle qui se joue des systèmes philosophiques et assouplit les jointures des constructions conceptuelles les plus rigides par le jeu du souvenir et de "l'art libératoire du fragment" - aidé en cela par des philosophes, des écrivains et des penseurs amis auxquels il rend hommage.
Dans l'étoffe du texte se superposent les accrocs et les brûlures d'une vie, de ce qui se joue dans le rapport humain, de la promesse à la lassitude, en passant par la dette, l'indécision, le compliment ou la gêne. François Poirié y glane la matière d'une vision toute personnelle de l'existence, dont la forme épouse sans les contraindre les mouvements intimes de la pensée, passant sans ambages d'un thème à l'autre, et acheminant son propos vers sa destination : l'enfance. Une enfance ni perdue ni retrouvée, mais toujours là présente, comme une évidence.
Reconnaître leur force d'attraction et questionner ces évidences, dont il rappelle qu'il est dans leur nature de passer inaperçues, c'est l'objet même de cette pensée qui n'a pas prétention à faire école, si ce n'est buissonnière.
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