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À corps perdu, évidemment

Couverture du livre « À corps perdu, évidemment » de Andre S. Labarthe aux éditions Limelight
  • Date de parution :
  • Editeur : Limelight
  • EAN : 9782911935008
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Sorties de ce qui s'appelle ses «boites à idées», les courtes notes de Labarthe rassemblées dans cet ouvrage s'enchaînent comme autant de bouteilles à la mer. Disparates, passant du coq à l'âne (du clitoris à la météo), elles sont à l'image d'une pensée qui chemine seule. Leur sens véritable ne... Voir plus

Sorties de ce qui s'appelle ses «boites à idées», les courtes notes de Labarthe rassemblées dans cet ouvrage s'enchaînent comme autant de bouteilles à la mer. Disparates, passant du coq à l'âne (du clitoris à la météo), elles sont à l'image d'une pensée qui chemine seule. Leur sens véritable ne se révèle qu'une fois diluées dans le temps et l'inconscient.

C'est dans le dégoût de développer qu'ont été rassemblées ces notes. Mais le dégoût ne tue pas le désir. Ici comme ailleurs, dégoût et désir se partagent un même plaisir - indissociable d'une culpabilité vague. Je n'insisterai pas : étant aussi le lecteur de ce que j'écris, c'est comme tel que j'exprérimente que, par son acharnement criminel à avoir raison de tout, toute pensée poussée trop loin m'achemine inexorablement sur le terrain miné de la preuve.
« Les preuves fatiguent la vérité » notait Georges Braque. À quoi, pour être clair, j'ajouterai ceci : le sang n'étanche pas la soif de se perdre.
A.S.L "Il ne pratique pas le dandysme surfait du paradoxe. A peine l'aphorisme lancé, il développe, et le raisonnement se fait ultraserré. L'homme du haîkaî est un redoutable dialecticien. Lisez-le attentivement. A corps perdu peut-être, mais sûrement pas à temps ni pensées perdus." Art press "A corps perdu, évidemment" rassemble des textes publiés dans la revue Limelight et qu'André S. Labarthe qualifie lui-même de notes « puisées presque au hasard dans des boîtes à chaussures ». Tout sujet lui est bon : cinéma, télévision, musique, danse, théâtre, photographie, peinture, et même le vermicelle, la puce, le verre, le sexe ou les violettes. Il écrit au plaisir, court, à l'essence, pratique le haïku qui rit, le rêve d'une nuit ou l'aphorisme nonchalant, art de la frustration et de l'évidence qui, comme un violon, ne supporte ni la médiocrité, ni l'à peu-près et s'épanouit dans la littéralité.
Les Inrockuptibles

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