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À contre-nuit

Couverture du livre « À contre-nuit » de Christophe Mahy aux éditions Les Venterniers
Résumé:

50 poèmes pour dire, rêver et défier la nuit.

à Contre-nuit, le lecteur recueille les confidences de l'écriture noctambule. Au creux du silence et de la solitude, la nuit est une traversée du désert; la parole du poète face à lui-même s'élève contre l'immensité. Devant l'étendue noire et la... Voir plus

50 poèmes pour dire, rêver et défier la nuit.

à Contre-nuit, le lecteur recueille les confidences de l'écriture noctambule. Au creux du silence et de la solitude, la nuit est une traversée du désert; la parole du poète face à lui-même s'élève contre l'immensité. Devant l'étendue noire et la page blanche, il aligne des « mots cabrés à rebrousse-page » pour la dire, s'en prémunir, pour recréer un espace intime quand le monde connu s'absente, quand il devient démesurément vaste et obscur... C'est dire si le seul manque de sommeil mène à un vide vertigineux : ces poèmes de quelques vers, ces vers de quelques mots prennent alors la tournure d'un chant incantatoire.

Cerné par l'obscurité, le poète envoie au ciel ses signes d'encre noire et de papier. Un dialogue en clair-obscur, pour retrouver la mesure de l'homme, et résister à sa disparition, à la tentation voluptueuse de se fondre dans la nuit.

Peu à peu, par l'acceptation de ce risque, on la sent prendre vie. Bientôt, on ne sait plus qui des deux s'empare de l'autre, qui de la nuit ou de l'homme est poète. N'est-elle qu'un simple motif ? N'est-il seulement qu'un médium qui se laisse traverser par elle ? Toujours est-il que le poète laisse la nuit échapper à l'emprise des mots. Le recueil livre les secrets de ce face-à-face à huis clos.

C'est la répétition incessante de la même nuit, de la même pièce, chaque soir jouée « pour écrire à nouveau ce qu'on a cru écrire ». C'est une seule et unique longue nuit que chaque mot vient prolonger. Cela demeure aussi à la fois une succession de nuits, une succession de mots, dont la lecture, dans la fixité insoutenable du monde nocturne, révèle un temps nouveau. Et si la nuit suspendait le monde, justement afin d'instaurer le temps du poème ?

Charles Delaplace a peint, sur chaque couverture des trente premiers exemplaires un motif unique, à l'encre de Chine bleue.
Il a également dessiné les lignes qui parcourent le corps du livre, se répètent et diffèrent de page en page, ainsi que l'illustration choisie pour l'impression des couvertures suivantes.
Le papier de couverture bleu électrique, fabriqué à la main en Italie, a la particularité d'offrir des nuances différentes de feuille en feuille.
[50 POÈMES ET 112 PAGES - DE PAPIER KRAFT, GRIS ACIER, VERGÉ IVOIRE, DUNE - RELIÉES PAR DES "COUTURES SINGER"]

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