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3 femmes 3 poètes ; coffret orphée

Couverture du livre « 3 femmes 3 poètes ; coffret orphée » de Anna De Noailles et Emily Dickinson et Hildegarde aux éditions La Difference
Résumé:

Anna de Noailles (1876-1933). Figure adulée ou décriée, mais inoubliée, l'aura mondaine la voile et la dessert plus qu'elle ne révèle son talent véritable. Amie de Barrès, de Cocteau, louée par Proust et par Colette, Anna de Noailles paraît célébrer un éternel été en lutte contre les ombres :... Voir plus

Anna de Noailles (1876-1933). Figure adulée ou décriée, mais inoubliée, l'aura mondaine la voile et la dessert plus qu'elle ne révèle son talent véritable. Amie de Barrès, de Cocteau, louée par Proust et par Colette, Anna de Noailles paraît célébrer un éternel été en lutte contre les ombres : celles, le masque retiré, de la douleur, de l'honneur de souffrir, de la solitude fière enfin face à la mort. Le sensualisme y acquiert une beauté profonde et simple au coeur d'une moisson de joies païennes et d'amères méditations.Choix et présentation de Philippe Giraudon.
Orphée n° 80 Emily Dickinson (1830-1886). La biographie « nulle » de la vieille demoiselle d'Amherst, Massachusetts, recluse par dépit d'amour, reste un écrin bien terne pour ses quelque 1 800 pièces de vers, toutes brèves, floraison surgie dans la défiance de tous au coeur d'un no man's land cruel sous la féerie, et où « Se répéter à Soi-même / Un plaisir perdu - Excite comme un Meurtre. » Emily Dickinson n'y fait pas la part belle à la Créature de Dieu ni, semble-t-il, à l'Espérance. La perte, l'effroi, « le Drapeau blanc de l'Éternité » jalonnent un monde exigu, lieu de renoncements illimités, mais aussi de constantes métamorphoses.Choix, traduction de l'anglais et présentation de Charlotte Melançon._ Orphée n° 110 Hildegarde de Bingen (1098-1179). Abbesse allemande, férue de « sciences », elle compose plusieurs traités de physique ou de médecine, un très curieux bestiaire, que l'on a entrepris de traduire ou de rééditer. Ses chants religieux sont très tôt connus, chantés et propagés dans l'Europe médiévale. Leur forme est rituelle, mais ils sont toujours empreints de cette couleur, de cette saveur prises à la vie que les mystiques savaient, à l'instar des sculpteurs, devoir frapper l'esprit, et qu'ils cultivaient dans l'imaginaire des croyants et des profanes.Traduction du latin et présentation de Laurence Moulinier.
Orphée n° 57

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