Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
« Le mari de Françoise a fait plusieurs pellicules. La rue d'Avelghem barrée. Les marteaux et les pinces hydrauliques. Les concasseurs. La pelleteuse fouillant dans les décombres du salon. J'ai refusé de voir. Non merci. Non vraiment. En deux jours tout a été nettoyé. Plus de traces. Quand vont-ils s'arrêter ? De toute façon, c'est trop tard. Les petites maisons. Le vieux pont Nyckès. Ils ont même écroulé l'église du Sacré-Coeur.
Je ne retournerai pas à Roubaix. »
Chaque fois qu'il passe à Roubaix, le narrateur rôde autour des ruines d'une maison d'enfance sise au 16 rue d'Avelghem. Dans ses souvenirs, déjà, la bicoque était sacrément déglinguée. En 1935, autrefois, son grandpère
Joseph s'est installé là avec sa marmaille. Il y est resté jusqu'à sa mort ayant, pendant les dernières années, perdu la tête. Le narrateur, fasciné par les pans de vie entiers arasés et oubliés, renoue les fils de l'histoire. Demeurent, pour essayer de retrouver un sens, l'esquisse d'un décor, des noms, quelques fantômes.
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